Raffinerie privée de Skhira : du nouveau

 
 

cimenterie.jpgSelon le
ministre de l’Industrie, de l’Energie et des PME, Afif Chelbi, sur les
quatre compagnies étrangères qui ont manifesté leur intérêt pour la
concession du projet de construction de la première raffinerie privée en
Tunisie, dans la zone portuaire de la Skhira à 60 km au sud de Sfax, en
l’occurrence Qatar Petroleum Refinery, Petrofac (Grande-Bretagne) et  Indian
Oil Corporation et une filiale de Indian d’Oil Corporation, seules les deux
premières sont présélectionnées.

Toujours
selon le ministre, qui intervenait, vendredi 12 janvier 2007, au cours d’une
conférence de presse, tenue au terme de la visite que vient d’effectuer en
Tunisie le ministre français de l’Industrie François Loos, le nom de
l’entreprise qui sera retenue pour réaliser ce projet, sera connu, fin
janvier 2007.

Des
déclarations attribuées au ministre libyen de l’Industrie ont fait état de
l’intention des Etats libyen et tunisien de construire en commun cette
raffinerie.

La
raffinerie, dont la capacité minimale est de 120.000 barils par jour,  peut
s’approvisionner via pipeline, par les champs pétroliers algérien et libyen
et s’adresser au marché européen.

La raffinerie de la
Skhira, qui sera édifiée sur le futur pôle portuaire de nouvelle génération
de vrac chimique et pétrolier de la Skhira, va être réalisée sous la formule
de BOO (Bild-Owener-Operate), pour une période de concession de 30 ans
renouvelables, et sur une superficie de 100 hectares .

 

Le projet a prévu que
l’investisseur bénéficiera d’une exonération des droits de douanes et de la
TVA sur les équipements importés, d’une exonération de l’impôt sur les
bénéfices provenant des exportations, pendant les 10 premières années, d’une
garantie de transfert de revenus.


Abou Sarra