Enjeux : Face à la seconde vague technologique

Par : Autres
 

Enjeux

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Par
Maryam
OMAR

 

tic1.jpgPassée
pratiquement inaperçue lors des Journées de l’entreprise (Sousse, 2 et 3
décembre), ce que l’on appelle déjà ‘’La Seconde Vague’’ de la technologie
est pourtant l’avenir de nos entreprises comme celles de tous les autres
pays du monde. Elle inclut les biotechnologies et la physique de
l’infiniment petit ; deux domaines où une foule d’entreprises high-tech sont
déjà sur le coup.

Si l’on réexamine l’esprit des débats aussi bien dans le Forum consacré aux
TIC lors de ces deux Journées que les innombrables conversations dans les
coulisses, on se rend compte que les intervenants parlaient plutôt du passé.
C’est-à-dire les technologies dont tout le monde parle aujourd’hui : les
ordinateurs, les télécoms, le GSM, les logiciels complexes…

Non pas que ce ‘’passé’’ n’ait pas son importance puisqu’il ne fait pas le
moindre doute que notre présent et notre avenir en dépendent. Mais c’est
justement de cet avenir dont il s’agit parce que chacun sait pertinemment
que l’avenir est, certes, fait de passé mais aussi d’anticipation et
d’avant-gardisme. Dans le cas d’espèce, un papier du Cercles des économistes
français le décrit en ces termes qui ne laissent pas la moindre ambiguïté
dans les esprits : ‘’Du gène aux nanotechnologies’’ pourrait être le titre
de ce deuxième acte attendu, une histoire encore plus fantastique, dont les
TIC seront une nouvelle fois le catalyseur ; demain, les cellules solaires,
les médicaments ou les ordinateurs seront basés sur une maîtrise du vivant
et de l’infiniment petit encore inconcevable il y a vingt ans’’.

C’est qu’il y a simplement à retenir pour tout chef d’entreprise qui
s’intéresse à l’avenir, c’est cette dimension vraiment vitale pour
l’entreprise. C’est le fait de faire religieusement attention à garder une
longueur d’avance sur les autres. Sinon, c’est cette précieuse valeur
ajoutée, essence de votre progrès, qu’il faudra partager par autant de
concurrents. Autant dire une sortie progressive du statut de produit
technologique et une entrée de plus en plus franche dans le statut, bien
plus difficile à gérer, de produit de consommation. Et là, les petites
marges se chargent de vous faire perdre le goût de l’avenir.

Demandez plutôt à Michael Milken, le gourou de Wall Street qui a brassé des
milliards de dollars quand il était seul en course mais, sitôt que les
autres ont compris comment fonctionnait sa combine des ‘’Junk Bonds’’, la
situation commença à tourner de manière dramatique, le mettant en marge et…
sur la paille. Et le dilemme financier est le frère siamois du dilemme
technologique, ne l’oublions jamais !