Equilibre personnel : L’incidence des vraies vacances

Par : Autres

Equilibre personnel

L’incidence des vraies vacances

 

Pour un chef d’entreprise qui
passe une année à être constamment sur la brèche (car les questions de
détail avec les clients, les fournisseurs, les employés… ne finissent
jamais), de vraies vacances s’imposent s’il souhaite se retrouver d’attaque
pour le prochain round. Mais, attention ! Ces vacances doivent être réelles,
ou alors ce sera le retour de manivelle d’un corps et d’un esprit qui n’ont
pas pris le temps de souffler.

Chacun d’entre nous a besoin d’une “pause”, d’un moment pour baisser sa
garde et relâcher ses muscles et d’une soupape pour évacuer son stress. La
chose est capitale pour notre équilibre personnel, même si nous n’assumons
pas de responsabilités démesurées. Alors, que dire d’un patron qui porte sur
ses épaules l’avenir de dizaines ou de centaines de personnes. Cela tombe
sous le sens. Mais il y a un piège, puisque beaucoup de patrons rechignent à
s’accorder un quelconque répit et leurs “vacances” deviennent ainsi une
longue séance de téléphonie mobile non stop.

Pourtant, ils savent pertinemment que pas de “coupure” nette et franche, pas
de “régénération”. Pas de retour frais et dispos, prêt à en découdre avec un
corps et un esprit reposés, rassérénés.

Mais si, en fin de compte, vous ne savez plus comment faire pour vous
prélasser et vous amuser un peu, nous vous proposons de prendre le temps de
regarder un film qui reste gravé dans les mémoires : “Les Vacances de
Monsieur Hulot” de Jacques Tati. Un film qui a fait couler beaucoup d’encre
en ce qu’il posait une controverse à propos de la naïveté de son approche.
Car le film se déroule avec nonchalance au fil des repas, des rencontres
(Hulot avec la jeune fille de bonne famille, l’Anglaise, le vieux couple,
l’homme d’affaires, les enfants, les serveurs…) .

 

Et, pour tous ceux qui
revendiquent que chaque film doit raconter une histoire, voire véhiculer un
message ou défendre une cause, il ne se passe rien. Pourtant, à y regarder
de plus près, on découvre un monde qui révèle sa cocasserie, son absurdité,
ses infimes dérèglements … Une manière légère de réapprendre à vivre, de
prendre le temps de “décompresser” et de savourer l’insouciance des petits
épisodes triviaux.
 

Maryam OMAR

 

 

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– 06 – 2005 :: 06:00  –  ©webmanagercenter