Le Burkina Faso met l’accent sur la bonne gouvernance

Par : Autres

Le Burkina Faso met l’accent sur la bonne gouvernance

Communiqué

 

Tunis,
le 22 septembre 2004

Le Burkina
Faso a fait de la bonne gouvernance un des piliers de sa stratégie de lutte
contre la pauvreté. Un nouvel appui budgétaire du Fonds africain de
développement (Fad) permettra au gouvernement de poursuivre et d’approfondir
les réformes économiques en cours en vue d’obtenir une croissance économique
incluant les couches sociales les plus défavorables.

 

Le Programme
complémentaire d’appui à la stratégie de réduction de la pauvreté II, dont
le conseil d’administration du Fad a approuvé aujourd’hui le financement,
porte sur 15,50 millions d’unités de compte (22,64 millions de $ EU).

 

Les réformes
retenues dans le cadre de ce programme complémentaire s’articulent autour de
trois axes : l’accélération de la croissance à travers la consolidation de
la stabilité du cadre macroéconomique et le renforcement de la compétitivité
; l’amélioration de l’accès des pauvres aux services sociaux de base ; et la
promotion de la bonne gouvernance.

 

La mise en œuvre
du programme permettra de poursuivre les réformes engagées en vue de
consolider la stabilité du cadre macroéconomique, de réaliser un taux de
croissance soutenu et de renforcer la compétitivité de l’économie burkinabé.

 

Le renforcement
de la compétitivité s’appuie sur la restructuration de la filière coton, la
poursuite de la réforme des entreprises publiques notamment du secteur
énergétique, au regard de son rôle prépondérant dans l’économie, et enfin,
sur la diversification de la production agricole.

 

L’amélioration
de l’accès des pauvres aux services sociaux de base visera à la réalisation
des objectifs de développement du millénaire, notamment l’éducation pour
tous et l’accès d’un plus grand nombre de la population vulnérable notamment
des femmes et enfants aux soins de santé primaire.

 

L’amélioration
de la gouvernance visera à la mise en œuvre effective de la politique de
décentralisation et à l’adoption des divers textes d’application de la
révision de la loi relative aux finances publiques conformément aux normes
de l’Union monétaire et économique ouest-africaine et à l’approfondissement
de la réforme de la passation des marchés publics.

 

Les opérations
du Groupe de la Banque au Burkina Faso ont commencé en 1970. A ce jour, ses
engagements cumulés y sont de 586 millions d’unités de compte (710 millions
de $ EU) pour 63 projets.

 

Mobilisation internationale

 

Le Programme
complémentaire d’appui à la stratégie de réduction de la pauvreté II
bénéficie d’un large soutien international. Les bailleurs de fonds du
programme sont : le Fad, l’IDA, le FMI, l’UE, la France, les Pays-Bas, la
Suisse et la Suède.

 

 

10 – 09 – 2004 ::
07:00

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