34ème place du classement mondial
du point de vue de la compétitivité de l’économie et de la
croissance et la 32ème place du point de vue de la
compétitivité des entreprises économiques.
Comme chaque
année, le Forum Economique de Davos en Suisse et l’université
de Harvard, publient leur rapport international sur la
compétitivité qui classe les 80 pays dont les économies et les
entreprises sont les plus compétitives. Le classement prend en
compte plusieurs facteurs comme le cadre économique général,
le degré d’évolution technologique, l’environnement
institutionnel et juridique, la capacité à attirer les
investissements directs étrangers et la capacité à préserver
les équilibres financiers globaux.
Pour cette année, le rapport a fait entrer la Tunisie, et pour
la première fois, dans ce classement annuel. La Tunisie y
occupe la 34ème place du classement mondial du point de vue de
la compétitivité de l’économie et de la croissance. Ce
classement est une première, d’abord parce que la Tunisie n’y
figurait pas en 2001, ensuite car cette 34ème place en fait
une économie plus compétitive que des pays comme la Jordanie,
le Maroc ou la Turquie candidate à l’Union Européenne. Comme
en témoigne le rapport du Forum Economique Mondial, la Tunisie
est même plus compétitive que certains pays européens comme
l’Italie ou la Grèce ou d’autres pays comme l’Inde où le coût
de la main d’œuvre constitue la principale source de
compétitivité.
Dans ce même rapport, la Tunisie occupe aussi la 32ème place
du point de vue de la compétitivité des entreprises
économiques. Là aussi c’est une première. La Tunisie ne
figurait pas dans le rapport 2001. Son classement 2002, la
place devant certains pays européens comme le Portugal et la
Grèce et les pays de l’Europe de l’Est qu’on place en général
comme concurrent aux investissements européens et loin devant
des pays comme la Chine. Sur tout le continent africain, il
n’y a que l’Afrique du Sud qui devance de 3 rangs la Tunisie
et dans la région d’Afrique du Nord elle est la mieux classée,
loin devant le Maroc qui occupe la 48ème place.
Ces deux classements témoignent de la justesse des choix
économique de la Tunisie du changement et de la clairvoyance
de la panoplie de mesures prises par le président Zine El
Abidine Ben Ali en faveur de l’entreprise et pour renforcer la
capacité concurrentielle de l’économie tunisienne. La dernière
de ces mesures en date, celle annoncée lors du dernier conseil
des ministres et relative à l’encouragement de l’exportation
et le renforcement de la compétitivité, notamment par la
prorogation de l’exonération totale de l’impôt consentie aux
bénéfices et aux revenus provenant de l’exportation et ce,
jusqu’en 2007.
