Université Tunis Dauphine : “Evey” remporte le concours Seedstars Tunisie

Noomane Lahimer et Maher Hanafi, co-fondateurs d’Evey, partiront en mars 2017 en Suisse, ou ils représenteront la Tunisie a l’épreuve finale du concours mondial de Seedstars World.

Seedstars World : Un tournoi mondial

C’est l’université Tunis Dauphine qui a abrité, mercredi 18 courant, l’épreuve de sélection du candidat national, qui sera le finaliste tunisien pour concourir avec des compétiteurs de soixante pays au prix mondial, doté d’une somme de 500.000 dollars US, organisé par la fondation ‘’Seedstars’’.

Le grand oral qui se déroulera en Suisse au mois de mars 2017 recevra une dotation supplémentaire de 50.000 francs suisses, ce qui revient à un quasi doublement de la récompense.

Seedstars World est une plateforme qui met en contact les investisseurs avec la communauté des jeunes startuppers à travers le monde.

Cette initiative vient conforter l’esprit entrepreneurial sur le mode Silicon Valley, la Mecque des startuppers.

Sont admis à concourir aux éliminatoires, les start-up de moins de deux ans d’activité, qui ont levé moins de 500.000 dollars de fonds. L’autre condition qualifiante est que la solution proposée par la start-up permet de résoudre des problèmes régionaux et peut développer des produits rentables pour le marché mondial. A ce jour les lauréats du prix Seedstars ont pu lever 20 millions de dollars et ont créé prés de 370 emplois à travers le monde.

Un bootcamp remarquable

Ils étaient treize candidats startupers à concourir aux éliminatoires ce mercredi 18 mai, devant un jury composé de banquiers, d’universitaires, de managers IT et de représentants de Seedstars world. Treize jeunes, qui ont poussé hors sol, hors écosystème dédié.

Il est vrai que l’univers de soutien et d’accompagnement des start-up technologiques innovantes est encore embryonnaire. Son opérabilité est par conséquent limitée et son essor est encore à venir.

En l’absence d’un biotope propre ces jeunes entrepreneurs ont eu le cran pour se lancer dans l’aventure et faire vivre l’entreprise de leur rêve. Ils étaient conviés à un speech de cinq minutes suivi d’n moment de question réponses avec les membres du Jury.

Les communications et les débats se déroulaient tous en anglais. Cet univers quelque peu universel nous faisait transcender toutes les contrariétés que le pays traverse à l’heure actuelle. Les jeunes ont fait souffler sur le pays le vent de la démocratie un certain 14 janvier 2011. Les voilà qui signifient qu’ils apportent toute leur énergie pour prendre la vague IT et surfer dessus.

Treize jeunes mousquetaires à qui la chance n’a pas résisté. Ils ont traversé la Death Valley, cette zone à risque des deux premières années d’activité, et ils envisagent leur expansion à l’international, sans complexe, sans trac, avec enthousiasme et en toute confiance. Leur insouciance juvénile est doublée de leur QI, si brillant et qui les prédispose à partir à la conquête du monde.

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Evey, sur le podium

Il y a un seul lauréat mais le jury a forcé les usages et a tout de même donné, comme dans le concours des Miss, les deux dauphines.

Expensia est classé troisième. Sa solution permet de générer un journal comptable à partir des saisies de dépenses. Ce journal affecte chaque dépense à son poste comptable, l’assortit de sa date d’opération, et génère les états financiers s’y rapportant.

Afric equity est classé deuxième. La solution proposée est une plateforme de crowdfunding, essentiellement tournée vers les Africains de la diaspora, en vue de financer des start-up sur tous les pays du continent.

Enfin Evey, promu par Noomane Lahimar et Maher Hanafi. Noomane s’occupe de la gestion du projet à Tunis, et Maher travaille chez e-bates à Silicon Valley. Leur solution est une Appli’ mobile qui permet à chacun, à partir de son portable, de voter en direct pour des sujets divers. Cette application génère de la sorte un sondage national sur n’importe quel sujet d’actualité.

Tous nos vouex de succés aux lauréats et à tous leurs confrères startupers.