La municipalité de Sidi Bou Saïd a démenti, mardi 14 mars, la vente par l’Etat tunisien du Palais de Sidi Dhrif de l’ancien président Ben Ali.
“En l’état actuel des choses, le Palais de Sidi Dhrif ne peut être vendu à des tiers avant que le tribunal compétent n’ait statué “, précise la municipalité.
En effet, la situation foncière du Palais situé sur la colline de Sidi Dhrif, à Sidi Bou Saïd, fait l’objet d’une plainte déposée le 9 janvier 2012 par la municipalité de Sidi Bou Saïd auprès du procureur de la République de Tunis, rappelle la même source.
La plainte concerne trois lots d’une superficie totale de 2.452 m2 acquis par l’ancien président au prix de cinq dinars le mètre carré. Une autre plainte a, également, été déposée, le même jour, contre son gendre Sakhr El Matri qui a acquis au même prix un lot de 166 mètre carrés.
La municipalité a annoncé qu’elle serait prête, dans le cas où ces terrains sont devenus indissociables du Palais de Sidi Dhrif, à les céder au prix du marché qui, en 2005, date de leur vente forcée, valaient au minimum 1.500 dinars de mètre carré.