Infrastructures : Les routes tunisiennes aux normes internationales dès 2016

Par : TAP

Un programme de modernisation de 718 routes classées, dont le recalibrage des routes pour atteindre une largeur moyenne de 7,6 m conformément aux normes internationales, débutera l’année prochaine, a l’initiative du ministère de l’Equipement et de l’Aménagement du territoire.

Le programme de modernisation comporte 5 routes nationales (105 km), 20 routes régionales (320 km) et 20 routes locales (294 km), a affirmé vendredi, le ministère dans un communiqué.

Ces routes sont réparties sur 21 gouvernorats, à savoir La Manouba, Ben Arous, Nabeul, Zaghouan, Bizerte, Béja, Jendouba, Le Kef, Siliana, Sousse, Mahdia, Monastir, Sfax, Kairouan, Kasserine, Sidi Bouzid, Gabès, Tataouine, Gafsa, Tozeur et Kébili.

Le programme porte également sur le renforcement des chaussées existantes pour répondre aux besoins de la circulation des poids lourds et le renforcement des ouvrages hydrauliques dont la capacité stockage d’eau s’avèrent insuffisantes.

Le programme, qui sera réalisé sur 2 tranches (374 km dans 15 gouvernorats puis 344 km) contribuera à l’amélioration de la liaison inter-régions et des services à travers le développement du réseau régional, la promotion du niveau des services et la garantie de la sécurité des usagers.

Il prévoit en outre l’entretien périodique du réseau classé et la réalisation de 23 ouvrages techniques d’une longueur de 2.700 mètres linaires dans 20 gouvernorats dont Béja, Le Kef, Siliana, Jendouba, Kairouan, Kasserine, Sidi Bouzid, Gafsa, Tozeur, Tataouine, Gabès et Médenine, et ce pour éviter la fermeture des routes devant le trafic, pendant la période de crues.

Il s’agit également de la construction de la rocade de la ville de Thala sur 7,3 Km afin de décongestionner le trafic routier des poids lourds via la déviation du trafic du transit.

Le financement de ce programme, inscrit au budget du ministère pour l’exercice 2016, sera assuré partiellement, par la Banque africaine de développement (BAD) à travers un crédit de 190 millions d’euros (environ 417 MDT) et un don de 1,5 million d’euros (environ 3 MDT) destiné à la mise à niveau de la gestion du patrimoine routier.