Tunisie : Religion, Constitution et Démocratie

rcd-chr.jpgIl y a, durant cet été chaud et ramadanesque, une sorte d’emballement caractérisé par une lenteur fonction de cet environnement, car qui dit ramadan dit religion et consommation, qui dit politique dit Constitution et consommation… Enfin, le grand problème de cette justice qui n’arrive pas à se défaire de ces vieux habits, il est vrai que la justice est lente, c’est pour ça que parfois elle fuit de partout… et colmater les brèches c’est un art.

Et si on revient à cet environnement politique qui semble donner le tournis à plus d’un, on peut résumer la situation comme suit:

– la religion est utilisée comme support politique, à mon avis, par des gens qui n’ont pas eu assez d’imagination pour se trouver d’autre support pour leur politique; alors la question reste entière: faut-il faire de la politique avec l’Islam ou plutôt faire de l’Islam politique, le temps que je trouve la réponse, ma barbe aura sérieusement poussé…

– la fameuse Constitution et son contenu à venir, la valse hésitation dans les inscriptions, et l’Assemblée constituante élue à la proportionnelle, c’est carrément du chinois pour le commun des mortels; du coup, la majorité silencieuse se remet à ne rien dire, et le problème c’est qu’il ne faut pas qu’elle explose, car le silence pèse lourd;

démocratie, démocratie, ce mot rabâché à longueur de journée, mais ce n’est pas évident la démocratisation laquelle demande du temps et du training, et elle n’est pas dans les moeurs dans aucun peuple de la planète, même ceux qui se disent les plus démocrates: regardez les Américains, ils ont compris, une fois ce sont les démocrates et une autre fois les républicains, alors un républicain n’est pas démocrate?

Maintenant si on regarde de près les initiales des 3 mots qui composent le titre, on se retrouve à la case départ ……