ête à être exportée vers le Japon, dans la province du Jiangsu en Chine, le 5 septembre 2010 |
[28/10/2010 08:30:03] HONOLULU (Etats-Unis) (AFP) Les Etats-Unis et le Japon vont coopérer pour diversifier les sources d’importation de terres rares qui sont nécessaires aux produits de haute technologie, a déclaré mercredi le ministre japonais des Affaires étrangères, Seiji Maehara.
“Nous devons diversifier les sources de terre rares”, a-t-il dit lors d’une conférence de presse au côté de la secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton après une rencontre à Hawaï.
“Une fois de plus, le Japon et les Etats-Unis coopéreront de près pour s’angager dans une diplomatie plus diversifiée en matière de terres rares”, a ajouté le ministre.
Ces déclarations interviennent sur fond d’une querelle entre le Japon et la Chine sur les restrictions supposées de Pékin à l’exportation de ses terres rares.
La Chine n’utilisera pas son quasi-monopole sur le commerce des terres rares comme “un outil de marchandage”, a cependant indiqué jeudi à Pékin un porte-parole du ministère de l’Industrie.
Mme Clinton s’est félicitée de ces déclarations chinoises et a souligné l’importance de la diversification des sources d’approvisionnement de terres rares.
La secrétaire d’Etat doit rencontrer samedi en Chine un haut responsable de la diplomatie chinoise, Dai Bingguo. “Je me féliciterais de toute clarification de leur politique et j’espère que cela signifie que le commerce de ces matériaux importants continuera sans interférence”, a-t-elle dit.
“Dans le même temps, en raison de l’importance de ces terres rares, le ministre (japonais) et moi-même sommes conscients que nos pays et d’autres devront chercher des sources additionnelles d’approvisionnement”, a-t-elle ajouté. “C’est dans notre intérêt commercial et stratégique”.
La Chine a été accusée, notamment par le Japon, de restreindre l’accès à ces minerais cruciaux dans l’industrie de pointe, en particulier l’électronique et l’automobile. Elle possède le tiers des réserves mondiales mais 97% de ces 17 minerais vendus l’année dernière étaient d’origine chinoise.