Areva négocie la construction d’EPR “supplémentaires” en Chine

photo_1278094762360-1-1.jpg
ésidente du groupe Areva, le 4 mars 2010 à Paris (Photo : Joel Saget)

[02/07/2010 18:20:58] AIX-EN-PROVENCE (France) (AFP) Areva, qui construit déjà deux EPR en Chine, négocie la construction de nouveaux réacteurs de troisième génération avec ses partenaires chinois, a affirmé vendredi la présidente du groupe nucléaire Anne Lauvergeon.

“L’EPR, ça a été le plus gros contrat passé en Chine en euros, nous sommes en négociation avec les Chinois pour des EPR supplémentaires”, a-t-elle déclaré en marge des Rencontres économiques d’Aix-en-Provence (sud), le rendez-vous annuel du Cercle des économistes.

EDF et Areva participent actuellement à la construction de deux réacteurs nucléaires de type EPR à Taishan (sud du pays).

Ces deux réacteurs nucléaires ont été vendus en novembre 2007 à la Chine par Areva pour 8 milliards d’euros, combustible compris. Leur mise en service est prévue respectivement fin 2013 et 2014.

Deux autres EPR sont en construction dans le monde, l’un en Finlande (qui affiche 4 ans de retard sur son calendrier initial) et l’autre en France à Flamanville (nord-ouest).

L’EPR résulte d’une technologie développée par le groupe public Areva avec l’allemand Siemens.

La France et la Chine avaient donné une nouvelle impulsion à leur coopération dans le domaine de l’énergie nucléaire, à l’occasion de la visite du Premier ministre français François Fillon à Pékin en décembre, avec la signature de plusieurs accords entre la société publique Electricité de France (EDF) et Areva et l’électricien chinois CGNPC (China Guangdong Nuclear Power Company).

La filière nucléaire française est présente sur le sol chinois depuis plus de 20 ans,