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| à Rome le 4 avril 2007 (Photo : Vincenzo Pinto) |
[28/10/2009 18:22:57] MILAN, Italie (AFP) Les actionnaires de Telco, la holding de contrôle du groupe italien Telecom Italia, ont décidé mercredi de renouveler le pacte qui les lie jusqu’en 2013, à l’exception de la famille Benetton qui a décidé d’en sortir, ont-ils annoncé mercredi.
“Les actionnaires de Telco ont décidé (…) de renouveler le pacte d’actionnaires pour trois ans, jusqu’au 27 avril 2013, aux mêmes termes et conditions, avec le droit de demander la sortie du pacte (…) entre le 1er et le 28 octobre 2012”, ont-ils indiqué dans un communiqué diffusé en premier par l’espagnol Telefonica puis par les actionnaires italiens.
Mais, nouveauté, ils se réservent la possibilité de demander à sortir du pacte à mi-parcours. Ils devront donc déclarer leur intention entre le 1er et le 28 avril 2011 et s’exécuter dans les six mois qui suivent.
En revanche Sintonia, la holding de la famille Benetton, a demandé à sortir du pacte, qui arrivait à échéance le 28 avril 2010, ont ajouté les actionnaires.
Les Benetton disposent de 8,4% de Telco, holding qui contrôle Telecom Italia avec une part de 24,5% du groupe de télécommunications.
Telefonica détient de son côté 42,3% de Telco, ce qui en fait le premier actionnaire du groupe, les banques italiennes Mediobanca et Intesa Sanpaolo disposent chacune d’une part de 10,6% de la holding et l’assureur italien Generali a une part de 28,1%.
Telco avait pris le contrôle du groupe en 2007 en rachetant une grande partie de la participation du groupe italien Pirelli.
Comme l’avait expliqué une source proche du dossier à l’AFP plus tôt dans la journée, Sintonia sortira du pacte avec la proportion d’actions Telecom Italia qui lui revient, soit environ 2%, et sa part de la dette de la holding.
Selon le communiqué, la sortie de Sintonia pourrait être effective d’ici “fin novembre”.
Les Benetton, qui n’ont jamais caché qu’ils n’étaient pas satisfaits de leur investissement dans Telecom Italia, ont préféré se retirer, selon la presse, pour ne pas avoir à affronter le problème du refinancement de Telco.
Entre décembre et janvier, la holding va devoir rembourser 2,8 milliards d’euros de prêts.
Le renouvellement du pacte va mettre fin par ailleurs, au moins provisoirement, aux spéculations sur le rôle de Telefonica au sein de Telecom Italia et aux rumeurs récurrentes sur une possible fusion entre les deux groupes qui ont toujours été démenties.
Fin septembre, le gouvernement italien, par la voix du sous-secrétaire d’Etat aux Télécommunications Paolo Romani, avait haussé le ton contre le groupe espagnol, estimant que sa présence au sein du capital du groupe italien était “un problème”.
Le gouvernement de Silvio Berlusconi craint que Telecom Italia, qu’il considère comme un groupe stratégique, ne tombe à terme dans des mains étrangères.
