Les hyper et supermarchés résistent mieux au hard-discount en 2008/2009

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ù sont pratiquées des soldes, le 27 juillet 2009. (Photo : Benjamin Gavaudo)

[09/09/2009 22:27:02] PARIS (AFP) Les enseignes de la grande distribution ont, grâce à leurs efforts sur les prix, vu le nombre de leurs clients augmenter entre juin 2008 et juin 2009 au détriment du hard-discount dont la part de marché stagne, selon une étude TNS Worldpanel publiée jeudi.

Sur un an, le hard-discount a gagné 0,4 point de part de marché à 14,3% des ventes en valeur en grandes et moyennes surfaces (GMS), selon cette étude Référenseigne Expert 2009. Mais, note Gaëlle Le Floch, directrice de l’unité Distribution de TNS Worldpanel, sur le seul premier semestre 2009, le hard-discount “perd du chiffre d’affaires au profit des enseignes classiques”.

La taille de clientèle du hard-discount progresse grâce à un parc de magasins qui ne cesse de croître, mais la fréquence de visite stagne”, note TNS Worldpanel.

En revanche, “grâce à des dépenses massives en communication, des efforts entrepris sur la baisse des prix, une activité promotionnelle plus soutenue”, la plupart des enseignes classiques de la grande distribution “recrutent de nouveaux clients”, surtout le groupe “Leclerc qui a beaucoup communiqué sur les prix” et “amélioré son image prix”.

Ces enseignes vendent de plus en plus de produits sous marque de distributeurs (MDD) qui représentent 32,3% (+2,1pts par rapport à la même période 2007/2008) du chiffre d’affaires de la grande distribution.

Ces MDD sont “une arme de conquête et de fidélisation de la clientèle et permettent de concurrencer fortement le hard-discount”.

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à Grenade-sur-l’Adour. (Photo : Jean-Pierre Muller)

En outre, ces enseignes classiques ont modifié leurs parcs de magasins, en misant sur la proximité, en développant les magasins de centre ville ou en mettant en place des concepts émergeants comme le drive-in (le consommateur prend livraison près de l’hypermarché des courses faites sur internet quelques heures plus tôt, NDLR).

“Les performances des hypermarchés en 2009 ne paraissent pas très encourageantes”, souligne encore Gaëlle Le Floch, et pourtant ce circuit de distribution “représente plus de 50% de la consommation des ménages”.

“Le challenge de la grande distribution est de trouver un format d’hypermarché, c’est-à-dire avec du choix et des prix bas, qui s’adapte au nouveaux comportements des consommateurs” qui cherchent de la “proximité” et de “la convivialité”.