Emploi salarié en France : -100.500 en 2008, selon le ministère

[12/03/2009 13:11:35] PARIS (AFP)

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ée d’une agence “Pôle Emploi”, le 5 janvier 2009 à Hazebrouck (Photo : Denis Charlet)

La France comptait 100.500 emplois salariés de moins fin 2008 par rapport à fin 2007 (-0,6%), avec une perte de 106.800 postes sur le seul quatrième trimestre (-0,6% par rapport au troisième trimestre), selon des chiffres définitifs diffusés jeudi par le ministère de l’Emploi.

Ces résultats révisés sont légèrement revus en baisse par rapport aux données provisoires publiées mi-février, qui faisaient état d’un recul de 0,7% de l’emploi salarié dans le secteur concurrentiel en 2008, soit 115.300 postes en moins. La France comptait 18 millions de salariés fin décembre.

Après 330.000 créations d’emplois salariés en 2007, un dynamisme inédit depuis l’an 2000, l’économie a détruit en 2008 beaucoup plus d’emplois qu’elle n’en a créés. Le solde était resté positif au premier trimestre pour devenir de plus en plus négatif le reste de l’année.

Au quatrième trimestre, les destructions d’emploi ont atteint 106.800 (-0,6%), avec une chute accentuée de l’intérim, qui a perdu 79.500 postes (-13,3%), selon les données publiées par la direction des études et statistiques du ministère (Dares).

La France comptait 100.500 emplois salariés de moins fin 2008 par rapport à fin 2007 (-0,6%), avec une perte de 106.800 postes sur le seul quatrième trimestre (-0,6% par rapport au troisième trimestre), selon des chiffres définitifs diffusés jeudi par le ministère de l’Emploi.

Ces résultats révisés sont légèrement revus en baisse par rapport aux données provisoires publiées mi-février, qui faisaient état d’un recul de 0,7% de l’emploi salarié dans le secteur concurrentiel en 2008, soit 115.300 postes en moins. La France comptait 18 millions de salariés fin décembre.

Après 330.000 créations d’emplois salariés en 2007, un dynamisme inédit depuis l’an 2000, l’économie a détruit en 2008 beaucoup plus d’emplois qu’elle n’en a créés. Le solde était resté positif au premier trimestre pour devenir de plus en plus négatif au fil de de l’année.

Au quatrième trimestre, les destructions d’emploi ont atteint 106.800 (-0,6%), avec une chute accentuée de l’intérim, qui a perdu 79.500 postes (-13,3%) après 21.800 au trimestre précédent (-3,5%), selon la direction des études et statistiques (Dares).

Dans l?industrie, la baisse des effectifs s’est accentuée au dernier trimestre (-0,8%), comme dans le tertiaire (-0,7%), tandis que la construction a perdu des effectifs (-0,8%) “pour la première fois depuis six ans”.

En un an, l’industrie a perdu 73.400 postes (-2%), une baisse plus marquée qu’en 2007, tandis que les effectifs ont diminué de 80.500 postes dans le tertiaire (-0,7%) après avoir fortement augmenté en 2007.

Les emplois intérimaires sont comptés dans le tertiaire, même s’il s’agit de missions effectuées dans l’industrie ou dans la construction.

La construction est restée encore créatrice d’emplois en 2008, mais avec une ampleur “bien moindre” qu’en 2007, avec seulement 12.800 postes supplémentaires (+0,9%).

L’Unedic, dont le champ statistique est plus étroit, a fait état d’une accélération des destructions d’emplois salariés au quatrième trimestre (-0,5%), avec 86.400 postes en moins, soit la plus forte baisse trimestrielle depuis le deuxième trimestre 1993.

Sur l’année, les effectifs ont chuté de 66.800 personnes (-0,4%), principalement sous l’effet de l’intérim, ramenant à 16,64 millions le nombre de salariés dans les établissements affiliés à l’assurance chômage fin décembre.

“C’est un renversement de tendance très fort”, selon le directeur des statistiques de Pôle emploi, Bernard Ernst, pour lequel “2008 ressemble à 1991, année d’un fort retournement avant les fortes baisses d’emploi de 1992 et 1993”.

Selon l’Acoss, qui fédère les Urssaf chargées de collecter les cotisations sociales et dont le champ est encore différent, l’emploi salarié dans le secteur privé a reculé de 0,3% au quatrième trimestre (-61.000 postes) et de 0,4% (-69.000 postes) sur un an pour s’établir à 18,1 millions de salariés.