[30/04/2008 16:00:49] PARIS (AFP) La Bourse de Paris est repassée dans le vert mercredi après-midi, le CAC 40 gagnant 0,10%, après la publication d’un chiffre de croissance du produit intérieur brut positif aux Etats-Unis. A 15H40 (13H40 GMT), l’indice parisien gagnait 4,88 points à 4.981,98 points, dans un volume de transactions peu élevé de 2,9 milliards d’euros. Après avoir franchi en baisse mardi le seuil des 5.000 points, le CAC était descendu à la mi-journée jusqu’à 4.935 points (-0,84%), avant de remonter en début d’après-midi jusqu’à 4.995 points (+0,38%). Londres gagnait 0,14%, Francfort 0,48% et l’Eurostoxx 50 0,34%. A la Bourse de New York, l’indice Dow Jones progressait de 0,21% et le Nasdaq de 0,22%. La croissance américaine a été de 0,6% (en rythme annuel) au premier trimestre, soit son niveau du trimestre précédent, légèrement supérieure aux prévisions des économistes. La crainte était d’avoir une croissance négative. Les investisseurs ont également trouvé une raison de revenir sur les actions dans les chiffres de l’emploi américain estimés par le cabinet ADP, selon lequel le secteur privé a créé 10.000 emplois nets en avril. L’attention restait toutefois concentrée sur la décision de la Réserve fédérale américaine après la clôture des Bourses en Europe. Selon les anticipations du marché, la Fed devrait abaisser son principal taux directeur d’un quart de point à 2%, et indiquer qu’il s’agira de son dernier geste dans ce sens. EADS (+5,43% à 16,31 euros) est en tête des hausses du CAC 40, profitant d’un raffermissement du dollar face à l’euro. MICHELIN (-3,04% à 58,78 euros), qui avait déjà perdu 9,18% mardi après avoir revu en baisse sa prévision de résultat opérationnel pour l’année, continue sa baisse après avoir annoncé des hausses de tarifs en Amérique du Nord. SAFRAN (+6,89% à 13,49 euros) profite d’informations de presse sur une éventuelle fusion avec THALES (+1,04% 41,93 euros), dont le PDG serait partisan, selon le site internet des Echos. TRIGANO (-9,09% à 21,70 euros) chute après la publication de ses résultats semestriels, les analystes s’inquiétant de l’impact, sur l’ensemble de l’exercice, du ralentissement de la consommation en Europe. |
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