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Décidément, les matières premières africaines intéressent la Chine. Et pour
les avoir, la République populaire ne compte pas. En Afrique sub-saharienne,
l’Angola, le Congo-Brazzaville et surtout le Congo-Kinshasa, sont les plus
gros bénéficiaires des ‘’largesses’’ de la Chine.
Ainsi, selon des sources concordantes, on apprend que la République
démocratique du Congo (RDC) a bénéficié, pour cette année 2007, d’un apport
financier de pas moins de 8 milliards de dollars de la part de la Chine ; de
l’argent injecté essentiellement dans la construction et la modernisation
d’infrastructures routières congolaises (chemins de fer et routes), selon un
accord signé entre les deux pays.
Outre ces infrastructures routières, les fonds chinois serviront également à
l’édification de 450 km de voierie des villes des provinces ainsi que de la
capitale, Kinshasa ; sans oublier la construction de 31 hôpitaux de 150 lits
équipés et de 145 centres de santé, mais aussi de deux universités de
standard international ainsi que de 5.000 logements sociaux.
En contrepartie, la partie chinoise va bénéficier des matières premières
précieuses de la RD Congo pour le compte des entreprises qui ont consenti le
financement.
Donc tout montre aujourd’hui que beaucoup de pays africains accueillent à
bras ouverts les investissements ou prêts chinois sur leur sol, en tout cas
mieux que ceux des institutions financières internationales, jugées par
beaucoup plus exigeantes et plus contraignantes.
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