[25/11/2007 18:09:13] LONDRES (AFP) L’investisseur milliardaire américain Warren pourrait participer à une offre de reprise de la banque britannique en difficulté Northern Rock, selon le journal The Sunday Telegraph, qui ne cite pas ses sources. Le Sunday Telegraph affirme que Warren Buffett s’est entretenu avec plusieurs fonds d’investissement américains qui s’intéressent à un rachat de la banque, sévèrement affectée par le resserrement du crédit dans le cadre de la crise des crédits hypothécaires à risque américains (“subprimes”). Des responsables des fonds JC Flowers, Cerberus ainsi que d’un consortium comprenant Olympus Partners et Five Mile Capital ont discuté d’une possible transaction avec les conseillers de M. Buffet, selon le journal. Northern Rock a emprunté un montant estimé à plus de 25 milliards de livres (34,8 milliards d’euros, 51,5 milliards de dollars) en urgence à la Banque d’Angleterre depuis septembre, lorsque l’établissement a été confronté au resserrement mondial du crédit. Selon le journal The Observer, qui cite des sources proches du dossier, un consortium mené par le patron de Virgin Sir Richard Branson et la société d’investissement Olivant Advisors, font figure de favoris pour la reprise de la banque. Toutefois, Northern Rock pourrait faire l’objet d’une nationalisation temporaire en cas de problème sur le remboursement des emprunts d’urgence, ajoute le journal. Northern Rock avait annoncé la semaine dernière qu’elle avait reçu des offres de rachat inférieures à sa valorisarion boursière. La banque est dans la tourmente depuis qu’elle a dû recourir en septembre à une aide d’urgence de la Banque d’Angleterre, faute d’arriver à financer ses activités auprès des autres établissements, suite à la crise qui a frappé le marché du crédit cet été. Le secours octroyé par la Banque d’Angleterre avait déclenché un mouvement de panique chez les clients de la banque, qui ont formé de longues files d’attente devant ses agences pour retirer leurs économies, du jamais vu au Royaume-Uni depuis la fin du dix-neuvième siècle. Cette panique de la clientèle n’a cessé qu’après une initiative du Trésor, qui s’est porté garant du remboursement de la totalité de leur épargne. |
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