Elites et compétences

Par : Autres

Elites et compétences

Il faut considérer d’autres pays avec un
environnement socioculturel proche du nôtre et qui ont expérimenté une
migration importante de compétences (le Liban), et leurs succès dans le
monde. Il n’y a pas un endroit dans le monde où on ne trouve pas cette
présence et ce à tous les échelons -En Amérique Latine, 3 chefs d’Etat sont
issus de l’immigration libano-syrienne. La personne qui a sans doute la plus
grande fortune dans le monde -plus importante que celle de Bill Gates- (M.
Carlos Slim Helou) est d’origine libanaise.

Au Moyen-Orient, les Libanais sont associés aux projets les plus importants.
Tout cela sans qu’il y ait eu de coupure avec la mère patrie, puisque les
attaches culturelles et familiales sont très importantes. La question n’est
pas de rapatrier ces compétences, il faut au contraire leur permettre de
promouvoir leurs ambitions et leurs talents dans le milieu qui est le plus
valorisant.

J’ai eu l’opportunité de rencontrer le Prix Nobel égyptien des sciences
physiques (premier dans le monde arabe). Il a eu la chance d’avoir le
support du collège rectoral de l’Université égyptienne qui lui a permis
d’aller au prestigieux Caltech et d’arriver là où il est. Il me confiait que
pendant toutes ces années, il se disait, ça y est l’année prochaine je
rentre en Egypte. Nous avons la chance d’avoir un système éducatif en
Tunisie qui a peu d’équivalents – Utilisons-le au mieux !

Il faut aussi que nos représentations diplomatiques à l’étranger fassent de
leur mieux pour identifier et soutenir ces compétences. Un projet a été
lancé récemment pour le faire, il faut qu’il ait plus de visibilité.
K. Ben Naceur


Réaction à l’article :
Tunisiens à l’étranger : Pouvons-nous vraiment rapatrier nos compétences ?

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