Bourse de Paris : le CAC 40 cède juste 0,05%, sauvé par STMicro et Vallourec

 
 
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Vue du palais Brongniart, place de la Bourse à Paris (Photo : Jean-Pierre Muller)

[12/04/2007 17:50:03] PARIS (AFP) La Bourse de Paris a terminé sur une note stable jeudi, le CAC 40 perdant juste 0,05%, ayant surmonté ses pertes de la journée grâce au soutien de Wall Street et aux progressions de quelques valeurs vedettes comme STMicroelectronics et Vallourec.

L’indice parisien vedette a cédé seulement 2,98 points à 5.748,94 points, dans un volume d’échanges de 5,57 milliards d’euros.

Londres a pris 0,05%, mais Francfort a cédé 0,14% et l’Eurostoxx 50 a abandonné 0,31%.

La Bourse de Paris avait reculé pendant la quasi-totalité de la séance, tombant jusqu’à 5.700 points à la mi-journée, soit un repli de près de 1%. La place parisienne avait été affectée par des prises de profits après son nouveau sommet en séance depuis plus de six ans atteint mercredi (à 5.798 points).

De plus, les principales statistiques américaines se sont avérées défavorables, dont les prix à l’importation qui ont bondi de 1,7% en mars par rapport à février, deux fois plus qu’attendu par les analystes.

Mais le CAC 40 s’est redressé progressivement en fin de séance comme les autres indices européens, dans le sillage des marchés américains, et porté notamment par les sursauts de STMicroelectronics, Vallourec ou encore Carrefour.

Par ailleurs, la Banque centrale européenne a maintenu jeudi ses taux directeurs à 3,75%, comme prévu par l’ensemble des économistes, et son président Jean-Claude Trichet a ouvert la voie à un nouveau tour de vis monétaire en juin, conformément aux anticipations des marchés.

STMicroelectronics (+3,13% à 15,15 euros) a terminé en tête des valeurs vedettes. Le titre a bondi en début d’après-midi, se hissant en tête des valeurs vedettes, sur des espoirs d’accord avec l’américain Intel pour créer une coentreprise dans les mémoires flash.

Le fabricant franco-italien de semi-conducteurs s’est refusé à tout commentaire et un représentant d’Intel, interrogé à Paris par l’AFP, a jugé “peu probable” un tel partenariat.

Total (+0,13% à 52,94 euros) et Vallourec (+3,02% à 195,20 euros) ont effacé leurs pertes de la matinée sur fond de nouvelle progression des cours du pétrole brut, aidant ainsi le CAC 40 à se redresser.

EADS (-1,75% à 23,55 euros) a reculé comme d’autres valeurs exportatrices européennes, qui pourraient voir leurs exportations freinées par la vigueur de l’euro. La monnaie européenne a en effet franchi jeudi le seuil de 1,35 dollar pour la première fois depuis janvier 2005.

Danone (-0,45% à 121,58 euros) s’est replié sur fond de conflit avec son partenaire historique chinois, le groupe Wahaha, avec lequel il a dit cependant espérer trouver une “solution négociée”.

Carrefour (+0,62% à 56,47 euros) a tiré son épingle du jeu. Le distributeur a annoncé un chiffre d’affaires meilleur que prévu au premier trimestre, en hausse de 5,2% sur un an, une bonne nouvelle qui a rassuré les investisseurs après une performance décevante au trimestre précédent.

Ipsos (+5,01% à 28,71 euros) a bénéficié de nouveaux espoirs de rachat. Selon l’hebdomadaire Challenges, ses principaux actionnaires seraient prêts à étudier une offre d’acquisition, et plusieurs acheteurs potentiels seraient sur les rangs, dont Omnicom, Publicis et des fonds d’investissement.

Faurecia (+4,76% à 56,80 euros) a été recherché, en l’absence de nouvelles du groupe, tandis que son concurrent Valeo (-0,68% à 43,61 euros) a souffert d’incertitudes sur son éventuel rachat par un fonds d’investissement, le groupe ayant annoncé mardi qu’il étudiait “toutes ses options”, laissant ainsi entendre qu’il pourrait chercher à rester indépendant.

Eiffage (+0,61% à 115,70 euros) a terminé dans le vert après de nouveaux soubressauts, alors que selon le quotidien el Economista, un groupe de quatre investisseurs espagnols s’organiserait pour prendre le contrôle de 14% du groupe français.

Unibail (-4,53% à 209 euros) a poursuivi son repli entamé en début de semaine à l’annonce d’une offre amicale sur le néerlandais Rodamco, qui valorise ce dernier 11,2 milliards d’euros.

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 12/04/2007 17:50:03 – © 2007 AFP