Pour ne pas s’endormir sur nos lauriers

Par : Autres
 

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Encore
une fois, donner des chiffres tombés du ciel sur les recettes
touristiques sans les comparer à des destinations touristiques concurrentes
et offrant un produit touristique se rapprochant du nôtre, n’a strictement
aucun sens.

 

Et par pitié, épargnons certains endroits paradisiaques de
l’industrie touristique. Vous citez Rafraf ou Korbous, Dieu merci, il en
existe bien d’autres, qu’ils restent cachés ! Par contre, là où vous avez
incontestablement raison est que notre produit d’appel essentiel reste le
tourisme balnéaire : le tourisme de congrès, de santé (thalasso), de
plaisance, culturel (sites archéologiques), sportif (golf) ou même du Sud
(Sahara) demeurent accessoires.

Ceci découle de l’historique même de la commercialisation de la destination
Tunisie auprès des opérateurs étrangers, depuis les années 60, la Tunisie
est vendue comme destination balnéaire, et cela à juste titre. Mais nous
sommes en 2006, la concurrence est rude, il ne s’agit plus de permettre au
touriste de “bronzer idiot” mais d’offrir une palette variée de
possibilités, il s’agit surtout d’étaler la saison touristique, d’assurer à notre infrastructure hôtelière un remplissage 12 mois par an.

Que les représentants de l’Office National du Tourisme Tunisien à
l’étranger, que les agences de voyages tunisiennes réceptives, que tous les
professionnels du tourisme tunisien, privés et publics entament une
réflexion à ce sujet, et qu’ils réagissent rapidement. Qu’ils ne s’endorment
pas sur leurs lauriers, qu’ils soient créatifs et originaux, qu’ils
identifient des niches à exploiter.

 

Le
temps du mezoued, derbouka et danseuse orientale est révolu !

Monai JAAFAR
 

Réaction à l’article :

 Tourisme
: ‘’Capitaliser’’ sur le brio !

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