Etes-vous heureux dans votre travail ?

Par : Autres

De l’interrogation posée par l’un de nos derniers articles d’opinion (Etes-vous prêts pour la séance unique ?), nos lecteurs ont mené le débat vers des sommets qui semblent même dépasser le strict cadre du management usuel, même si le propos tourne encore autour de l’entreprise. Leurs réflexions commencent ainsi à dépasser le sujet de la séance unique pour s’étendre à une question bien plus fondamentale : Etes-vous heureux dans votre travail ?

Une intervention a particulièrement attiré notre attention, en ce qu’elle a utilisé des termes très simples pour placer tout de suite le débat sur un niveau supérieur : « Je trouve que si l’on travaillait de 6h à 14h toute l’année, ça serait bien mieux et l’on profiterait bien plus de cette vie ».

Profiter de la vie… ! Le mot est lâché comme un synonyme de « plus de temps pour soi ». Mais, quitter systématiquement le travail à 14 heures impliquera-t-il automatiquement cette disponibilité ?

Il y a aussi un fait assez grave dans les propos de notre lecteur : L’idée qu’il faut quitter son travail pour profiter de la vie. Mais alors, le travail, en tant que valeur, n’est-il pas censé apporter une plénitude supplémentaire à l’être humain ? Le reste de sa réaction s’en explique : « Souvent les contreparties (au travail) ne sont pas satisfaisantes, tant sur le plan matériel qu’immatériel ». C’est donc que les fruits récoltés ne sont pas à la hauteur des attentes et que le travail doit être porteur de « compensations » pour permettre cette plénitude.

Mais ce n’est pas aussi simple, bien sûr. Notre lecteur en convient d’ailleurs quand il nous confie que « … ce n’est pas la séance unique qu’il faut condamner mais la mentalité du travailleur tunisien qui peut très bien réussir un bon rendement pendant l’été s’il fait moins la fête le soir ».

Et si l’on a parfaitement compris qu’il concevait le travail comme un tout indissociable (séance unique ou pas), il reste que, pour nous, l’épanouissement au travail, comme toute autre chose, est simplement une question d’équilibre.

Maryam OMAR