Financement de la société de l’information

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Financement de la société de l’information

 

accra_01022005.jpgLes
travaux se poursuivent à accra pour la conférence régionale africaine du sommet
mondial de la société de l’information.


La journée du mercredi 2 février a été marquée par la séance inaugurale
présidée par M. John Kufuor, président du Ghana et a laquelle a assisté le
président du Rwanda, M. Paul Kagamee et le
premier ministre M. Mohamed Ghannouchi.


Après la séance inaugurale, les présents ont été invités àun déjeuner offert par
le ministre ghanéen des technologies.

L’après-midi a été marqué par une séance plénière consacrée au financement
et à laquelle M. Montassar Ouaili était à la tribune en tant que président de la
séance.


Par ailleurs, une autre session sur le financement de la société de
l’information s’est déroulée durant les ateliers préparatoires et ce le 31
janvier 2005.


La session a commencé par les discours des ministres sénégalais et ghanéen
de la technologie et d’un représentant de la Commission Économique pour
l’Afrique.


Durant cette séance, on a dégagé les enjeux de la session en rappelant le
contexte dans lequel s’est déroulé la première phase du Sommet qui a accepté
la création du Fonds de Solidarité numérique (dont la création officielle
est prévue pour le mois d’avril) et qui se heurte toujours à des problèmes liés
au mécanisme de financement. A propos de ce fonds, on précise que M. Montassar Ouaili a souligné l’appui de la Tunisie à sa création et ce depuis
la tribune de la séance plénière du mercredi 2 février.


A la suite des différentes présentations de la session sur le financement
lors de l’atelier régional de la pre-conférence d’Accra, le rapporteur de la
séance, le sénégalais, M. Oumar Diallo a donné les recommandations suivantes
(précisons au passage que ces recommandations sont officielles) :


1- Encourager les pays Africains à avoir une position commune sur les
technologies


2- Contribuer au financement et à l’opérationnalisation du fonds de
solidarité numérique qui doit être un  mécanisme flexible de
financement.


3- Créer un fonds de solidarité dans tous les pays pour prendre en compte
les projets et applications locaux et sectoriels à l’image du fonds de
solidarité numérique.


4- Créer un observatoire de suivi des engagements et utilisation du fonds de
solidarité numérique et impliquer la société civile, le secteur privé, les
organisations régionales et internationales dans la gestion du fonds de
solidarité numérique.


5- Donner mandat à l’Union Africaine pour solliciter dans les autres régions
du monde, le soutien au financement et l’opérationnalisation du fonds
de solidarité.


6- Explorer les sources de financement sur les Tics disponibles auprès des
institutions africaines spécialisées (banques, BAD, etc…)


7- Créer un environnement favorable pour attirer davantage les
investissements dans les TICs et surtout pour le secteur local et
international.


8- Instaurer une coordination entre les différentes institutions engagées
dans les Tics dans les pays africains. A ce titre, un soutien accru a la
mise en place des points d’échanges régionaux est indispensable.


9- Poursuivre l’intégration et la fusion des projets sous-régionaux initiés
par le NEPAD en impliquant la commission économique pour l’Afrique.
 

 

03 – 02 – 2005 ::
15:00

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