NTIC : L’administration ne reconnaît plus ses autorisations et en redemande !

Par : Autres

NTIC : L’administration ne reconnaît plus
ses autorisations et en redemande !

Par Khaled BOUMIZA
 

Il y a quelques
temps, nous évoquions le cas de cette SSII qui n’arrivait pas à terminer un
important marché à l’export, car elle ne pouvait pas
réimporter un matériel, pour lequel elle avait déjà reçu l’autorisation de
mise à la consommation. Ce n’était malheureusement pas le seul cas.


Au cours de la journée de sensibilisation sur les investissements en NTIC,
au moins un autre cas s’est manifesté. «Ariès» une SSII spécialisée
dans l’intégration des solutions informatiques dans les PME & PMI.
L’entreprise a récemment été sollicitée par une compagnie Aérienne pour
l’installation d’un réseau informatique dans ses guichets d’aéroport. Parti pour un réseau filaire, le marché se transforme en réseau Wifi pour non disponibilité de l’infrastructure nécessaire pour le réseau
filaire.


Notons que le matériel de ce marché Wifi a été importé d’une manière tout ce
qu’il y a de plus légal et dédouané après obtention du certificat
d’autorisation de mise à la consommation accordée par un organisme tout ce
qu’il y a de plus public qui est le CERT.


Munie de son autorisation de mise à la consommation, «Ariès» a contacté l’OACA
et les autorités de sécurités concernées pour le démarrage des travaux
d’installation;
lorsque les autorités de l’aéroport exigent une
autorisation préalable de l’agence nationale des fréquences (ANF). L’arrêt des travaux s’est
fait sur instruction verbale et aucun document n’a été fourni à
l’entreprise.


Une entreprise en danger; pour la réalisation de ce marché elle a engagé des
dépenses pour l’exécution et la livraison de cette installation. La cause
semble être une administration qui ne reconnaît d’abord plus ses propres
autorisations et qui semble avoir du mal à appliquer les règles du jeux
d’une économie de marché.


Au-delà, il y a une administration qui réagit encore avec les anciens
réflexes du dirigisme économique et qui risque de faire du tort à toute une
démarche nationale d’appui à l’entreprise, créatrice de richesse et
pourvoyeuse d’emplois.


Au-delà, également, c’est le risque de freinage d’un processus de
libéralisation.
 

26 –
07 – 2004 :: 07:00

 
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