Sony va supprimer 1.000 emplois supplémentaires dans sa filiale de mobiles

1929722626fa8d7a8add174930f11b86b8069735.jpg
électronique, le 14 mai 2014 à Tokyo (Photo : Kazuhiro Nogi)

[28/01/2015 09:25:06] Tokyo (AFP) Le géant japonais de l’électronique Sony va réduire encore de 1.000 personnes ses effectifs dans sa filiale de mobiles à la peine face à la concurrence, a affirmé mercredi le quotidien économique Nikkei.

Cette réduction affectera surtout l’étranger, a précisé le journal généralement bien informé. Elle s’ajoutera aux 1.000 emplois dont la suppression avait déjà été décidée en septembre, ce qui revient à sabrer 30% du total d’alors pour tomber à quelque 5.000 salariés fin mars 2016.

Une annonce officielle de cette nouvelle disposition complétant un déjà vaste plan de restructuration devrait être faite le 4 février en même temps que la publication de nouvelles prévisions annuelles.

Les coûts supplémentaires afférents devraient en majorité peser sur la prochaine année comptable qui débutera en avril, selon le Nikkei.

Cette année, Sony craint une perte d’exploitation de 200 milliards de yens (1,5 milliard d’euros) pour cette seule division des smartphones et tablettes, à cause de dépréciations d’actifs.

Même si l’an prochain aussi les comptes d’exploitation de Sony Mobile Communications devraient être dans le rouge, la maison-mère entend les redresser durant l’exercice suivant et ce de façon durable, explique le Nikkei.

Le groupe est en train de revoir les zones de commercialisation de ses produits ainsi que la constitution de sa gamme pour ne pas se ruiner dans des batailles impossibles à gagner, notamment sur les marchés comme la Chine où la concurrence locale est infernale.

Sony préfère se concentrer sur les pays comme les Etats-Unis, le Japon ou la France où sont appréciés ses smartphones haut de gamme Xperia, via des partenariats avec les opérateurs, même si ces appareils y affrontent ceux du sud-coréen Samsung et de l’américain Apple.

Sony, maison fondée après-guerre par Akio Morita, n’en finit pas de prendre des décisions drastiques à l’égard de plusieurs de ses activités (TV, PC, etc.) afin de tenter de renouer durablement avec les profits.