Etats-Unis : Nissan rappelle plus de 226.000 véhicules supplémentaires

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Logo de Nissan (Photo : Justin Sullivan)

[26/07/2014 19:41:21] New York (AFP) Nissan rappelle plus 226.00 véhicules supplémentaires aux Etats-Unis à cause d’airbags défectueux, a annoncé samedi le constructeur japonais dans un communiqué.

Au total, 226.326 véhicules doivent revenir auprès de ses concessionnaires, ce qui porte à 664.628 le nombre d’automobiles rappelées aux Etats-Unis et équipées d’un airbag défectueux fourni par l’équipementier nippon Takata, précise le groupe.

Nissan, qui a adressé une notification à l’agence américaine de la sécurité routière (NHTSA), précise n’avoir recensé aucun accident lié à ce dernier rappel.

Les modèles concernés ont été fabriqués de 2001 à 2003, a précise Nissan. On retrouve les berlines Infiniti I35 et Nissan Maxima, les SUV Infiniti FX35 et FX45, les 4X4 Infiniti QX42 et Pathfinder et le monospace Sentra.

Dans les véhicules affectés, le logiciel d’activation des airbags est défectueux, ce qui peut empêcher les coussins de sécurité de se déployer.

Cette mesure est la dernière en date prise par un groupe automobile impliquant des airbags depuis le début de l’année.

En tout, plus de 10 millions de véhicules à travers le monde font actuellement l’objet de rappels de la part des plus importants constructeurs mondiaux (Toyota, Nissan, Honda, Mazda, BMW, Chrysler, Ford, BMW et General Motors).

Ces airbags sont fabriqués par une filiale nord-américaine de l’équipementier japonais Takata, qui a dû inscrire mi-juillet une charge exceptionnelle de 45 milliards de yens (près de 330 millions d’euros) dans ses comptes pour faire face à cette crise.

Le défaut est à l’origine de plusieurs accidents qui ont entraîné des enquêtes de l’agence américaine de la sécurité routière (NHTSA).

Il provient du gonfleur d’airbag qui, pour une raison technique non encore identifiée, peut ne pas fonctionner normalement et entraîner une explosion ou un départ de feu, ont expliqué les constructeurs dans un document remis au ministère japonais des Transports.

Les gonfleurs incriminés auraient été produits au début et au milieu des années 2000.