RBS va introduire en Bourse 314 agences

44f56322221fb21fbedba8e5e6774b6ee65279ba.jpg
Le logo de la banque britannique Royal Bank of Scotland (RBS) (Photo : Will Oliver)

[27/09/2013 16:05:55] Londres (AFP) La banque britannique Royal Bank of Scotland (RBS) a annoncé vendredi la future introduction en Bourse de 314 de ses agences et un accord avec des investisseurs, qui recevront une part de la nouvelle entité en échange de l’apport de 600 millions de livres.

RBS a “signé un accord de 600 millions de livres (713 millions d’euros) préalable à l’introduction en Bourse de sa filiale Williams and Glyn’s, qui regroupe 314 agences au Royaume-Uni, avec un consortium d’investisseurs” mené par les sociétés d’investissement Corsair Capital et Centerbridge Partners, a indiqué la banque contrôlée par l’Etat britannique dans un communiqué.

Le consortium comprend également le bras financier de l’Église d’Angleterre et RIT Capital Partners.

Ces agences, que le groupe devait céder sur injonction de Bruxelles après l’aide massive d?État reçue durant la crise de 2008, seront rebaptisées au nom de la banque Williams and Glyn’s, détenue par RBS, qui refera son apparition après près de trente ans d’absence.

Concrètement, ce consortium d’investisseurs recevra des obligations émises par RBS, qui seront converties en part “minoritaire” mais “significative” de la nouvelle entité au moment de son introduction en Bourse.

RBS devait initialement vendre ces agences à Santander mais la banque espagnole y avait finalement renoncé en octobre 2012.

“Nous sommes ravis de travailler en partenariat avec ces investisseurs en vue de créer un nouveau concurrent dans le secteur bancaire pour les consommateurs britanniques. Williams and Glyn’s va jouer un rôle important dans le paysage bancaire britannique”, a déclaré le président de RBS, Philip Hampton.

Sauvé à grand frais en 2008 par l’Etat, qui en détient 81%, RBS est engagé depuis cinq ans dans un plan de restructuration mais sa privatisation semble encore lointaine. Le gouvernement réfléchit en effet à l’hypothèse de créer une structure de défaisance chargée des actifs toxiques.

Début août, le néo-zélandais Ross McEwan a été nommé à la tête de la banque, en remplacement de Stephen Hester, évincé à la surprise générale, avec pour lourde tâche de continuer à redresser le groupe en vue de la ramener dans le giron du privé.