Fnac : plan de suppression de 600 postes dans les prochains mois, selon Le Parisien

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és de la Fnac manifestent le 27 avril 2012 devant la Bourse de Paris (Photo : Joel Saget)

[17/06/2013 06:57:30] PARIS (AFP) La Fnac, dont la mise en Bourse est prévue jeudi, envisage de supprimer 600 postes, soit près de 7% de ses effectifs français, dans les mois à venir dans le cadre d’un plan d’économies de 80 millions d’euros, écrit lundi le quotidien Le Parisien.

La direction du distributeur de biens culturels “table sur la suppression de 600 postes supplémentaires dans les mois à venir”, a déclaré au journal un dirigeant de la filiale de Kering (ex-PPR) non identifié.

Selon cette source interne, elles seraient mises en oeuvre dans le cadre de deux plans, l’un baptisé Mars qui affecterait 289 disquaires, et l’autre Phoenix qui concernerait tous les métiers (caissiers, libraires, techniciens, etc.) mais uniquement dans les dix magasins de la capitale.

“Les deux magasins les plus touchés seraient ceux du Forum des Halles, avec 100 postes en moins, et celui de Saint-Lazare”, a indiqué le dirigeant, ajoutant que les organisations syndicales n’ont pas encore étaient informées de ce projet.

La Fnac a réalisé un chiffre d’affaires de plus de 4 milliards d’euros en 2012 (-2,5% sur un an) pour un résultat opérationnel courant en baisse de 23% à 79 millions d’euros. Selon le journal, elle aurait perdu près de 142 millions d’euros l’an dernier.

Un porte-parole de la Fnac a “catégoriquement” démenti au Parisien tout projet de réduction du personnel dans les magasins parisiens, et indiqué que des discussions ont été engagées il y a plusieurs mois avec les partenaires sociaux “pour voir comment accompagner la réduction du nombre de disquaires”.

Kering avait annoncé en octobre 2012 son intention de scinder sa filiale de distribution de biens culturels et de l’introduire en Bourse en 2013, après avoir d’abord cherché pendant plusieurs années à la vendre.

PPR a choisi de se recentrer sur le luxe et l’habillement sportif, plus porteurs au niveau international et plus rentables que la distribution, et se rebaptise Kering pour parachever cette mue.