Pétrole : l’Arabie saoudite s’engage à satisfaire aux besoins du marché

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étrole Ali al-Nouaïmi le 11 décembre 2010 à Quito, en Equateur (Photo : Rodrigo Buendia)

[09/10/2012 09:53:05] RYAD (AFP) Le ministre saoudien du Pétrole Ali al-Nouaïmi a déclaré mardi que son pays s’engageait à satisfaire aux besoins du marché pétrolier, en marge d’une réunion pétrolière à Ryad.

“Nous allons fournir au marché ce dont il a besoin”, a déclaré à la presse M. Nouaïmi, dont le pays est l’un des principaux producteurs du monde.

“Nous allons travailler à modérer les prix”, a ajouté le ministre saoudien en marge de la réunion avec ses pairs du Conseil de coopération du Golfe (CCG), formé également des Emirats arabes unis, de Bahreïn, d’Oman, du Qatar et du Koweït.

Le 10 septembre, M. Nouaïmi avait estimé, dans un communiqué, que le prix élevé du brut ne se justifiait pas par les fondamentaux du marché.

“Les prix élevés actuels ne sont simplement pas soutenus par les fondamentaux du marché. Le marché est bien équilibré en ce qui concerne l’offre, la demande et le niveau des stocks”, avait-il souligné.

“L’Arabie saoudite prend toujours les décisions nécessaires pour ajuster l’offre et la demande. Le royaume va répondre aux besoins de tous ses clients parmi les compagnies pétrolières”, avait ajouté le ministre.

Mardi, les cours du pétrole sont repartis à la hausse en Asie, les investisseurs achetant à bon prix, en dépit de perspectives toujours très sombres pour l’économie mondiale.

Le baril de “light sweet crude” (WTI) pour livraison en novembre s’appréciait de 92 cents, à 90,25 dollars, alors que le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison à même échéance avançait de 91 cents à 112,73 dollars.

Les cours souffrent du tassement de la croissance de la Chine, premier consommateur mondial d’énergie, qui entraîne dans son sillage l’ensemble de l’économie régionale et au-delà, relève Justin Harper, analyste du courtier IG Markets.

Le Fonds monétaire international (FMI) a de nouveau abaissé ses prévisions de croissance mondiale lundi, à 3,3% en 2012 (contre 3,5% attendu initialement en juillet) et à 3,6% en 2013 (contre 3,9%), dans son rapport semestriel publié à Tokyo avant son assemblée générale.

Le FMI a revu à la baisse ses prévisions de croissance pour la Chine, en 2012 et 2013, malgré les efforts de Pékin pour stimuler l’activité dans la deuxième économie mondiale.