Le festival du journalisme Scoop déménage à Lille, se penche sur l’impact du numérique

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évrier 2011 à New York (Photo : Stan Honda)

[23/11/2011 16:05:57] LILLE (AFP) L’impact du numérique sur le journalisme sera décortiqué dans les expositions, projections et débats du 26e Scoop, un festival du journalisme qui a quitté Angers pour la région lilloise et Tournai en Belgique, cette année.

Programmé du 1er au 11 décembre, le festival connaît donc “un nouveau départ” avec toujours la même ambition de “faire voyager le grand public dans les arcanes du journalisme”, a expliqué mercredi son fondateur et directeur Alain Lebouc.

Tous les événements de ce festival, d’un budget d’environ 300.000 euros, dont près de 130.000 euros de subventions des collectivités locales, sont gratuits. Pour assister aux soirées et projections, le public est néanmoins appelé à retirer une invitation.

Le 2 décembre, la soirée d’ouverture, sur le thème de la révolution numérique, sera animée par Philippe Lefait (France 2) avec notamment la grand reporter Manon Loizeau et Edwy Plenel, ancien directeur de la rédaction du Monde et fondateur de Mediapart.

Le 10 décembre, la 26e nuit du Scoop, durant laquelle différents prix (pour des reportages photo et vidéo) seront remis, sera présentée par Audrey Pulvar, et coprésidée par la médiatrice de France 3 Marie-Laure Augry, et le rédacteur en chef de France 24, Paul Nahon.

La veille, des “nuits du public” seront organisées à Lille, Tourcoing, Bruay-la-Buissière, Mons-en-Baroeul et à Tournai, durant lesquelles des reportages vidéo seront projetés. Les spectateurs sont ensuite invités à attribuer un prix du public.

Les détenus de la maison d’arrêt de Douai sont également associés au festival, qui leur propose de visionner une série de documentaires, avant de voter la remise d’un “prix de la maison d’arrêt”.

Des expositions de photos seront ouvertes au public dans six lieux, notamment à Tournai, où sera également attribué un prix spécial des étudiants en journalisme.

Les 25 premières éditions du Scoop s’étaient tenues à Angers, mais la municipalité a refusé de continuer à le financer, ce qui a conduit son équipe à chercher une nouvelle implantation.