L’Assurance tunisienne revisitée par le site largusdelassurance.com

Par : Tallel

Le site spécialisé largusdelassurance.com s’est penché sur le secteur tunisien de l’assurance. Il écrit notamment que “l’avenir semble serein pour l’assurance tunisienne“. Et d’ajouter: “Après un début 2011 «particulier», les entreprises dégagent des résultats significatifs. Le pays reste sous-équipé en contrats“.

Passant en revue le secteur, la même source rappelle que la Tunisie compte 19 entreprises résidentes et 4 compagnies «offshore». “Dans le premier groupe, 15 ont le statut de sociétés anonymes et 4 celui de sociétés à forme mutuelle“.

Dans son analyse, largusdelassurance.com souligne que si laplupart des compagnies sont multibranches, d’autres néanmoins spécialisées, à savoir 3 en assurance vie (Hayet, Amina et Maghrebia vie), 1 en assurance des crédits à l’exportation (Cotunace), 1 en réassurance (Tunis-Ré) et 1 en assurance des crédits commerciaux locaux (Assure-Crédits).

En outre, le secteur comptait en 2009 quelque 818 intermédiaires, dont 721 agents mandataires des compagnies, à côté de 64 bureaux de courtage et 33 producteurs d’assurance vie.

Globalement, et selon le directeur technico-commercial de la Compagnie méditerranéenne d’assurances et de réassurances (Comar), Béchir Elloumi, cité par notre source, “le marché tunisien représentait en 2010 un volume de primes de 1,113 milliard de dinars tunisien (576 M€), en augmentation de 9% par rapport à 2009“.

Mais, avec 46% du chiffre d’affaires du marché, la branche automobile c’est “le fer de lance de l’ensemble des compagnies d’assurances“ en Tunisie. Rien à voir avec l’assurance agricole dont le chiffre d’affaires “reste faible, en deçà des prévisions“. Les émissions globales du secteur n’ont pas dépassé le 0,9% en 2009, qui s’explique sans doute par le taux d’agriculteurs assurés extrêmement réduit; car ils ne sont que 7,75% d’agriculteurs à avoir souscrit une assurance agricole, la plupart par obligation de crédit, alors que 70% de la profession sont concernés par des risques d’inondation et de grêle, conclut la même source.