La Tunisie sombre encore dans le floue. L’instabilité sécuritaire a eu raison de la stabilité économique et politique, qui se trouve actuellement en suspens. Mais disons qu’une gage d’optimisme pourrait apaiser les esprits et donner une lueur d’espoir pour une reprise réelle de l’économie tunisienne, bien que les pertes sont colossales sur le plan commercial (baisse des échanges) et social (risque de pertes d’emploi). Certaines entreprises craignent de ne pas pouvoir payer leurs employés à la fin du mois de mars 2011.
Les responsables du secteur textile et habillement essayent de tenir bon, malgré tout. On apprend qu’un séminaire sera organisé, le 3 courant, pour relater de la conjoncture nationale et les perspectives internationales du secteur en 2011. Il est organisé par le Centre Technique du Textile avec le concours de la Fédération Nationale du Textile et l’Institut Français de Mode. Dans le programme, un discours d’ouverture d’Afif Chelbi comme ministre de l’Industrie et de la Technologie était prévu. Mais après sa démission, les organisateurs se contenteront de l’allocution de bienvenu du directeur général du CETTEX et de l’introduction du président de la FENATEX.
L’instabilité économique et politique a touché le secteur, comme beaucoup d’autres, mais ce sont surtout les mouvements sociaux qui ont affaiblit son rendement. Une baisse des exportations a été enregistrée. Une concertation entre la FENATEX et la fédération syndicale du textile et habillement a été établi pour apaiser la tension et reprendre le travail dans les usines. On ne sait pas encore ce qui en était. Le séminaire se propose de donner un nouveau départ pour le secteur. On y discutera du bilan 2010, de la nouvelle cartographie du secteur et du plan de promotion, sans oublier le témoignage des industriels.
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