[22/12/2009 15:40:31] PARIS (AFP)
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| édéric Rose, lors de l’assemblée générale des actionnaires, le 16 juin 2009 à Paris (Photo : Mehdi Fedouach) |
Le plan de restructuration de la dette de Thomson a été approuvé par ses créanciers, a annoncé mardi le groupe français dans un communiqué, après le vote favorable du dernier comité de prêteurs.
Le Comité des obligataires a approuvé à 98,8% le plan rendu public le 9 décembre par Thomson, dont la dette brute s’élève à 2,84 milliards d’euros.
La veille, le Comité des fournisseurs et le Comité des créanciers bancaires avaient tous les deux voté le plan à l’unanimité.
Pour être accepté, ce dernier devait être approuvé par les deux-tiers de chaque comité.
“Suite à cette étape importante et en ligne avec le calendrier préalablement communiqué, le plan de restructuration va maintenant être soumis à l?approbation des actionnaires lors de l?Assemblée générale ordinaire et extraordinaire qui se tiendra le 27 janvier 2010”, a rappelé le groupe.
Le plan vise à transformer une partie de la dette en capital –via une augmentation de capital de 348 millions d’euros — et en obligations: l’objectif est la réduire à 1,55 milliard, soit une baisse de 45%.
Si le plan n’avait pas été accepté, le groupe aurait saisi le tribunal de commerce de Nanterre, qui lui aurait imposé un plan alternatif.
Thomson s’est placé le 30 novembre sous procédure de sauvegarde, une décision qui lui permet, outre le gel du remboursement, de disposer d’une photographie précise des créanciers.
Thomson, qui emploie quelque 20.000 salariés dans le monde, ne parvenait en effet plus à les identifier du fait de mécanismes financiers complexes.
“La fin de la procédure de sauvegarde de Thomson est attendue d?ici février 2010”, a précisé le groupe.
Thomson, qui a frôlé la faillite à plusieurs reprises, espère ainsi sortir de ses difficultés financières.
Le groupe, qui entend se rebaptiser du nom d’une de ses filiales, Technicolor, va se concentrer sur les services pour le cinéma et la télévision, en se débarrassant d’autres activités, notamment ses filiales Grass Valley (équipements vidéos professionnels) et Screenvision (régie publicitaire pour le cinéma).
