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| à Belfast, en 2007 (Photo : Peter Muhly) |
[19/10/2009 11:38:17] PARIS (AFP) Le groupe suédois d’ameublement Ikea étudie la possibilité de s’implanter à Clermont-Ferrand, indique-t-il lundi dans un communiqué, sans pouvoir encore annoncer une date d’ouverture, le nombre de mètres carrés, ni la quantité d’emplois qui pourraient être créés.
Le site qui l’intéresse pour l’implantation d’un magasin Ikea et d’un ensemble commercial qui accueillerait d’autres boutiques se situe à Gavranches, au nord de Clermont-Ferrand, précise le communiqué.
Dans cette optique, il a engagé “depuis quelques mois” des discussions avec Serge Godard, maire de Clermont-Ferrand et président de Clermont-Communauté.
“La faisabilité du projet repose sur un grand nombre de paramètres et plusieurs mois d’études sont envisagés, tant sur le terrain lui-même que sur son environnement proche, avant le feu vert définitif” par Ikea, précise le communiqué.
Actuellement, le magasin Ikea le plus proche de Clermont-Ferrand est à Saint-Etienne, à 150 km.
Ikea est devenu l’année dernière la première enseigne d’ameublement en France devant Conforama, mais estime que son maillage du territoire français est encore insuffisant avec 26 magasins. Une “couverture idéale serait entre 40 et 50 magasins”, avait indiqué en septembre le directeur général d’Ikea France, Jean-Louis Baillot.
Quelque 60% des Français sont à moins d’une heure d’un magasin Ikea, contre 30% “il y a quelques années”, avait-il précisé.
D’ici août 2010, Ikea prévoit d’ouvrir un magasin à Avignon et un autre à Reims.
Par ailleurs, une décision du Conseil d’Etat du 7 octobre a relancé un projet controversé d’implantation d’un magasin Ikea à Mougins (Alpes-Maritimes), la juridiction ayant annulé une décision de la commission d’équipement commercial (CNCE) qui avait, elle, rejeté ce projet en 2007.
Le complexe commercial, avec Ikea pour enseigne phare, devait s’installer sur la commune de Mougins, avec l’appui du maire, mais dans un quartier excentré et intégré dans une commune voisine, Mouans-Sartoux, dont les habitants et le maire s’étaient, de leur côté, mobilisés contre le projet.
