Une séance unique de plus en plus pesante !

Une séance unique de plus en plus pesante ! 

 En Contrairement à l’idée véhiculée par l’article, je trouve qu’au
delà d’une “mention légale” relative aux possibilités d’aménager les
horaires de travail au sein des entreprises privés “comme bon leur semble”,
la solution passerait plutôt par l’identification d’une gestion du temps de
travail qui satisfait au mieux les employés et qui pourrait ainsi se
répercuter sur leur motivation et leurs valeurs ajoutées et de tel façon ,
l’entreprise en tire plus de bénéfice en terme de rentabilité et
d’amélioration du climat social.

Dans le contexte des sociétés de Services (notement en Tunisie) on est plus
adepte a appliquer des politiques flexibles en ce sens, tout dépendra de la
volonté du management et de sa vision stratégique…

La flexibilité qu’on devrait chercher est une flexibilité de la part de deux
parties , celle qui leurs permet ensemble d’atteindre leurs objectifs, bien
différentes qu’elle soient de par leurs natures : uniquement financières-“à
priori”- de la part des entreprises, et d’un certain besoin de satisfaction
personnelle de la part du salarié

Loin d’entrer dans une analyse (déjà faite!) de la relation entre horaires
de travail et motivation, je ne peux que m’étonner de l’entêtement de
certaines idées simplistes dans le contexte managériale Tunisien, qui est
semble-t-il toujours en déphasage par rapport a ce qui se passe ailleurs,
par rapport aux dernières études internationales faites dans le domaine du
management, de la GRH et du marketing (bien que ça s’améliore un peu de ce
coté)….Alors que c’est bien là ou pourrait être notre atout; sommes-nous
pas un pays ouvert ? touristique, dont les jeunes maîtrisent deux ou trois
langues facilement ?

Ce qui nous manque , c’est surtout une certaine subtilité couplé avec une
vision pragmatique favorisant les actions innovantes mais qui coûteraient
RIEN sauf peut-être le risque de les entreprendre…

Autrement, a quoi bon serviraient les cours et “séminaires de formation” de
Gestion de Ressources Humaines et Management qu’on a assisté a l’université
et durant notre parcours professionnel?

Ce dont je suis convaincu, c’est que cet entêtement a refuser tous ce qui ne
génère pas de valeur palpable nuirait forcément a une politique centrée
autour de deux défis prochains: l’exportation de services (informatiques
notamment) et l’attraction d’IDE.

La question dépasserait donc bien, la problématique d’une « séance unique de
plus en plus pesante » mais elle est surtout révélatrice de la stagnation
des pratiques managériales Tunisiennes : pratiques dont on aimerait bien
décortiquer les éléments, chose qui n’est pas si simple, les informations y
relatives passeraient souvent informellement, mais ça c’est un autre sujet !

 

Walid.Haouari