|
Sur la
base des estimations pour 2006 et des chiffres définitifs de l’année
précédente, l’Organisation Arabe de Garantie des Investissements (OAGI)
classe la Tunisie parmi les cinq pays arabes ayant reçu le plus
d’investissements directs étrangers au cours de ces deux années-là . Selon le
rapport 2006 de cette organisation, le volume des IDE attirés par l’Arabie
Saoudite, qui figure en tête de ce groupe, a progressé d’un peu plus de 50%
(passant de 12 milliards de dollars en 2005 à 18,3 MD en 2006. L’Egypte
pointe à la deuxième position (12,9 MD, contre 6,7 MD), suivie de la Tunisie
(3,4 MD, contre 782 millions de dollars), du Maroc (3,3 MD, contre 1,1 MD),
et, enfin, de la Jordanie (1,2 MD, contre 391 millions de dollars).
Â
Selon le
même rapport, les capitaux arabes représentent 36,7% des IDE attirés par ces
pays, et se sont concentrés aux deux tiers (66%) dans le secteur des
services, et le tourisme en particulier. Mais on a également relevé
l’expansion de plusieurs sociétés arabes de télécommunications sur les
marchés d’autres pays arabes, via la reprise d’opérateurs locaux, des
joint-ventures avec certains d’entre eux ou la création de nouvelles
sociétés dans ce secteur.
Â
De son
côté, le stock d’IDE dans les pays arabes s’est élevé, entre 1996 et 2005, Ã
115,5 milliards de dollars, soit 1,49% et 5,29% du volume d’investissements
respectivement dans le monde, et les pays en développement. Et sur cette
décennie, ce sont les Emirats Arabes Unis qui arrivent en tête, avec près du
quart (26,4 milliards de dollars), suivi de loin par l’Egypte (13,8 MD,
12%), le Maroc (12,8 MD, et 11%), l’Arabie Saoudite (11,4MD, et 9,8%), le
Liban (8,8 MD, et 7,6%), le Soudan (7,7 MD, et 6,6%), l’Algérie (6,8 MD, et
5,9%), Bahreïn (6,1 MD, et 5,3%), et la Tunisie (5,8 MD et 5,1%).
Â
|
