Hôtellerie : Bruxelles approuve la création d’une entreprise commune entre ACCOR et Pierre et Vacances

La Commission européenne a autorisé, en vertu du règlement de l’UE sur
les concentrations, le projet de création d’une entreprise commune entre le
groupe ACCOR et le groupe français Pierre et Vacances dont l’objet est la
gestion de résidences urbaines destinées à des clientèles de loisirs et
d’affaires. La Commission a conclu que l’opération n’entraverait pas de
manière significative l’exercice d’une concurrence effective dans l’espace
économique européen (EEE) ou dans une partie substantielle de celui-ci.

Le
groupe ACCOR est une société active dans l’hôtellerie et les résidences
urbaines ainsi que dans la conception et la fourniture de services aux
entreprises et aux collectivités, notamment à travers l’émission de titres
de services.
 

Le
groupe Pierre & Vacances est une société active dans la
promotion-construction et la commercialisation de résidences de tourisme, la
location de meublés vacances et la gestion de résidences de loisirs et
urbaines.

L’analyse de la Commission s’est concentrée sur le marché de l’hébergement
en zone urbaine (résidences urbaines et hôtels 2 et 3 étoiles/résidences
urbaines et hôtels 3 étoiles) et, de manière plus restrictive, le marché des
résidences urbaines à 2 et 3 étoiles/3 étoiles, dans les régions de Paris
(intra muros, première et deuxième couronne), Aix-en-Provence, Marseille et
l’agglomération d’Aix-en-Provence/Marseille, puisque les parts de marché
cumulées des parties y dépassent largement les 15%.
 

Après
examen, la Commission est parvenue à la conclusion que l’opération envisagée
ne créerait aucun problème de concurrence. En effet, la part de marché
cumulée, détenue par les parties sur les zones concernées serait
insuffisante pour influencer le marché et les parties continueraient à être
confrontées à de nombreux concurrents.
 

Enfin,
la Commission a examiné la possibilité de coordination entre les parties et
leur principal concurrent pour le marché de résidences urbaines 3 étoiles.
La Commission a exclu une telle possibilité.

 

(Source :
Commission européenne)