[12/03/2007 17:06:57] PARIS (AFP) La Bourse de Paris a terminé en recul lundi, le CAC 40 perdant 0,75% sans nouvelles particulières et repartant à la baisse après quatre séances de rebond, dans un marché toujours affecté par la disgrâce frappant l’action d’EADS. L’indice parisien vedette a cédé 41,77 points à 5.496,07 points, après avoir pourtant ouvert en hausse de 0,29%, dans un volume d’échanges nettement inférieur aux séances précédentes, de 5,502 milliards d’euros. Londres a cédé 0,19%, Francfort 0,02% et l’Eurostoxx 50 0,50%. “Le marché s’est retourné en fin de matinée mais sans raison majeure. Les investisseurs estiment que le marché va continuer à descendre, donc veulent acheter leurs titres moins cher”, a expliqué à l’AFP un vendeur d’actions d’une grande banque européenne. Par ailleurs, souligne ce courtier, “les principales statistiques sont prévues plutôt en fin de semaine, ce qui nourrit un climat d’attentisme”. EADS (-1,06% à 22,36 euros) a pâti de l’abaissement des objectifs de cours de trois grandes banques après l’opération vérité du groupe européen d’aéronautique et de défense sur la rentabilité à long terme de la filiale Airbus. Airbus prévoit désormais une marge bénéficiaire de 5% sur le long terme (incluant l’intégralité des économies du plan Power8), alors que cette marge avait atteint au premier trimestre 2006 un pic de 10,7% contre 9,3% attendu, selon la banque JP Morgan. Carrefour (-0,45% à 53,35 euros) a terminé dans le rouge après avoir progressé toute la matinée, tiré par des informations de presse évoquant une possible démission du président du directoire, José Luis Duran, sur fond de spéculations sur l’évolution du capital du groupe de distribution. “Les considérations à moyen et long terme l’ont finalement emporté, dans la mesure où les investisseurs jugent que José Luis Duran est l’homme de la situation. Son départ serait préjudiciable pour le groupe”, a expliqué le courtier interrogé par l’AFP. Accor (+0,36% à 69,78 euros) figure parmi les quelques rescapés de la baisse, alors que la banque helvétique UBS s’attend à un relèvement des estimations du groupe hôtelier, qui a publié la semaine dernière des résultats meilleurs que prévu. GDF (+0,47% à 33,87 euros) a été recherché à la veille de ses résultats 2006, qui devraient faire ressortir un bénéfice net historique dépassant les 2,3 milliards d’euros, selon les analystes. Renault (-1,02% à 89,53 euros) a été sanctionné bien que plus de 100.000 Iraniens se soient inscrits pour acheter une Logan, la voiture à bas coût du constructeur français fabriquée en Iran, selon des responsables de l’industrie automobile. EDF Energies Nouvelles (+2,25% à 42,30 euros) a profité de l’annonce de résultats 2006 dopés par la forte hausse de sa production, et salués par la plupart des analystes financiers, ceux d’Aurel Leven les qualifiant de “prometteurs”. |
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