Environnement et entreprise : La barrière psychologique !

 
 

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les chefs d’entreprise, quel est le vrai poids de la convention qui vient
d’être signée dans le domaine de l’environnement entre :

1) le ministère de
l’Environnement et du Développement durable,

2) le ministère de l’Industrie,
de l’Énergie et des PME et

3) la Centrale patronale ­[UTICA] ?

Cette convention signifie l’adoption, par les entreprises, des standards
internationaux en matière d’environnement ainsi que l’intégration de cette
optique dans le programme de modernisation industrielle et dans la gestion
des zones industrielles.

Une alliance public/privé dont le but est simplement de permettre aux
produits de nos entreprises de continuer à s’exporter car nos partenaires
européens, par exemple, ne tolèreront plus des produits non-ISO 14 000 dès
le premier jour de l’année 2008.

Il faut également dire que le respect de l’environnement est devenu un Must,
y compris pour les questions d’image parce que les consommateurs européens
qui sont de plus en plus sensibles à toutes les dimensions écologiques et
environnementales et, dans le choix de leurs emplettes, la chose est devenue
un facteur de première importance. Ils sont suivis en cela par leurs
institutions publiques qui en font l’une des constantes de leurs approches.

En un mot, tous les arguments convergent pour inciter les entreprises
tunisiennes à rejoindre les rangs de l’ISO 14 000. Pourtant, c’est comme si
une barrière psychologique se dressait entre beaucoup d’entreprises
tunisiennes et l’adoption des normes environnementales. Seulement 49 unités
justifient ainsi de l’adoption d’une assurance qualité dans le domaine de
l’environnement sur… les 9000 qui sont les plus concernées par l’obéissance
à cette norme pour exporter. Mais, barrière psychologique ou pas, elles ne
doivent avoir aucun doute quant au caractère incontournable de cet
engagement.