Télécoms : Le siècle de ‘’Nokia-Siemens Networks’’

 
 

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et Siemens, les deux géants des télécoms qui s’apprêtent à unir leurs
forces, vont mettre la globalité du domaine des TIC dans le monde devant le
fait accompli. Celui de scinder le monde en deux avec, d’une part, les
titans qui font la pluie et le beau temps et, d’autre part, le reste des
entreprises dont le cœur devra désormais battre au rythme des leaders.

La fusion a pris tout le monde de court, puisque chacun estimait que la
concurrence entre les deux géants était totalement irréversible. Mais voilà
! La branche Networks Business de Nokia et l’activité Opérateurs réseau de
Siemens vont s’entrelacer au sein d’un nouveau creuset répondant au nom de
‘’Nokia-Siemens Networks’’, et ce, avant le 1er janvier 2007.

Pourquoi justement maintenant ? La couleur a été annoncée en toute
transparence car le but de la nouvelle entité est multiple :

– jouer un rôle de leader,
– bénéficier d’économies d’échelle,
– développer un vaste portefeuille de produits,
– proposer aux clients des solutions d’avenir à des coûts avantageux,
– relever les défis de la convergence,
– engranger l’effet social sur le bénéfice par action.

Des intérêts qui volent en altitude, dans les hautes sphères du secteur
des technologies de l’information et de la communication. Avec des
implications mitigées pour les petites et moyennes entreprises du secteur
qui ne peuvent en aucun cas concurrencer les titans, notamment dans le
domaine capital de la Recherche & Développement qui se trouve être la base
de la domination du marché ; la clef des produits à la fois innovants et
avantageux en termes de coûts.
 

Nokia et Siemens ne sont pas les premiers à inaugurer cette tendance à la
fusion des géants qui a pris des proportions nouvelles depuis le début de ce
siècle et, de toute évidence, ils ne seront pas les derniers. Les
implications sont claires pour les petites et moyennes entreprises des TIC :
elles ont vitalement besoin de revoir leurs stratégies, de fond en comble.