L’Union générale tunisienne du travail (UGTT) appelle le gouvernement a appuyer les femmes travaillant dans les secteurs sinistrés suite à la pandémie de Covid-19, notamment les secteurs non structurés et de consolider les centres d’accueil pour les femmes victimes de violence.

Dans un communiqué publié mercredi 25 novembre à l’occasion de la célébration de la Journée internationale pour l’élimination de la violence contre les femmes, la centrale syndicale appelle à accélérer l’entrée en vigueur de la loi sur l’économie sociale et solidaire étant donnée son importance en matière d’aide aux femmes et à leur insertion dans le circuit économique.

L’UGTT demande également la réactivation de l’Instance tunisienne sociale et solidaire et la mise en place d’un système efficace pour assurer le transport des femmes agricoles.

La centrale syndicale revendique également l’impératif de réactiver la loi 58 de 2017 sur la lutte contre la violence à l’égard des femmes avec la publication des textes d’application relatives à la création d’un fonds de dédommagement pour les femmes victimes de violence et d’assurer son financement outre la révision de la loi de l’aide juridictionnelle pour l’année 2012.

L’UGTT souligne notamment la nécessité d’adhérer au nombre de conventions internationales dont celle n°183 portant sur la protection de la maternité et de réviser les législations nationales relatives à l’égalité entre les ouvrières dans le secteur privé et celles dans le secteur public.