Tunisie – TIC : Présentation des résultats de l’étude Deloitte “CIO Survey 2014“ aux DSI tunisiens

Par : Tallel

deloitte-etude-ceo-survey-2014.jpgLa représentation de Deloitte en Tunisie a organisé au sein de son siège aux Berges du Lac, le 18 décembre, une rencontre avec des DSI tunisiens, pour leur présenter les résultats de l’étude Deloitte “CIO Survey 2014“.

L’étude souligne qu’“après une baisse prolongée de l’activité économique, l’investissement technologique devient une priorité stratégique et un relai de croissance pour bon nombre d’entreprises. Dans ce contexte, Deloitte publie les résultats de son étude consacrée au rôle du DSI en tant que moteur de la croissance de l’entreprise à travers l’innovation. Cette enquête a été menée conjointement auprès de plus de 900 DSI dans 49 pays dans le monde“.

D’abord quelques chiffres de cette étude :

§ 77% des DSI indiquent une hausse ou un maintien de leur budget en 2014.

§ Légère augmentation des budgets des activités IT liées à la croissance et à la transformation: + 3% par rapport à 2013.

§ 21% des DSI français considèrent que l’innovation est une fondation de leur organisation et est complètement intégrée dans leur quotidien.

§ 48% des DSI pilotent, implémentent ou ont déjà adopté l’Analytics dans leur entreprise.

§ 74% des DSI qui mettent en œuvre l’Analytics l’utilisent pour soutenir directement la stratégie de l’entreprise.

Vers une relance des investissements de transformation ?

Les experts de Deloitte estiment que “le temps des coupes budgétaires drastiques est révolu“, en ce sens que “seuls 23% des DSI interrogés indiquent une baisse de leur budget en 2014, ce qui confirme la tendance observée en 2013“.

Toujours selon l’étude, Le budget des DSI est toujours reste majoritaire à 55%, concentré sur la maintenance des briques essentielles du système d’information, contre 45% alloués aux activités de croissance et de transformation (+3% par rapport à 2013).

Les DSI affirment également que, pour les 12-18 mois, leurs priorités seront de répondre aux nouveaux besoins métiers et de conduire la stratégie digitale, lit-on dans le communiqué de Deloitte.

Cependant, même si 52% des DSI interrogés estiment que l’innovation est un facteur important pour leur organisation, mais ils regrettent que “le budget qui leur est alloué à cet effet reste insuffisant“.

En outre, cette année, un nombre croissant de DSI pilotent, implémentent ou ont adopté des technologies telles que les applications mobiles (69%), les médias sociaux (54%) et les outils de Big Data et d’Analytics (48%), selon le document.

Concernant les DSI français, l’étude souligne que “la réduction des coûts IT et la restructuration du modèle opérationnel restent leurs priorités… Malgré cela, ces derniers restent ouverts aux sujets très innovants: 21% considèrent que l’innovation est un pilier au sein de leur organisation et qu’elle est complètement intégrée dans leur quotidien; ils sont d’ailleurs plus enclins à se lancer dans la gamification et la réalité augmentée que la moyenne mondiale“.

Des niveaux de maturité encore insuffisants face aux transformations nécessaires de l’IT

Seulement 20% des DSI estiment avoir la capacité d’investir dans les technologies émergentes ou bien de faire évoluer leur organisation IT d’un centre de coût vers un centre de profit.

En France, un DSI sur cinq estime que son entreprise ne dispose pas de la maturité nécessaire pour développer un modèle de delivery plus agile. Et seuls 6% des répondants français indiquent que leur entreprise gère de façon efficace les investissements dans les technologies émergentes.

Ceci étant, 55% des DSI français gèrent leurs activités à la manière d’un capital-risqueur, estimant que la technologie doit pouvoir contribuer davantage à la croissance de l’entreprise.

Les DSI doivent renforcer leurs relations avec les nouveaux CxO

Les DSI entretiennent des relations plus étroites avec les dirigeants traditionnels qu’avec les nouveaux responsables (Directeur Digital ou «Chief Data Officer») qui gagnent en importance dans l’entreprise. Cependant, les DSI doivent poursuivre leurs efforts pour consolider leurs relations avec ces « nouveaux » dirigeants qui favorisent les innovations de rupture afin de stimuler la croissance.

En France, la direction générale se démarque et est la relation prioritaire pour les DSI. Ce résultat s’explique notamment par le fait que 44% des DSI français sondés (contre 35% pour la moyenne mondiale) rapportent directement au Directeur Général. Contrairement à la tendance globale, les DSI français entretiennent de bonnes relations avec les « nouveaux » dirigeants.

L’Analytics : de forts besoins en stratégie et investissement

L’Analytics progresse peu à peu dans les organisations. A ce jour, 42% des DSI pilotent, implémentent ou ont déjà adopté l’Analytics dans leur organisation. 74% de ceux qui la mettent en œuvre l’utilisent pour soutenir directement la stratégie de l’entreprise et 50% considèrent que son utilisation crée un avantage compétitif.

A contrario, de nombreux DSI se tiennent encore à l’écart du sujet: plus d’un quart ne font pas un usage significatif de l’Analytics ou le cantonnent à un périmètre sans rapport direct avec la stratégie globale de l’entreprise.

Si l’utilisation de l’Analytics reste peu répandue dans les organisations françaises, elle intervient presque toujours en soutien d’objectifs stratégiques pour l’entreprise. 72% des répondants français déclarent que leur rôle dans l’Analytics est centré de manière prédominante sur la mise à disposition de ressources technologiques plutôt que sur la mise à disposition de compétences avancées en termes d’analyse de données. Selon les DSI français, les obstacles principaux à l’adoption de l’Analytics sont le manque de compétences, l‘absence d’approche centralisée, les restrictions de budget et également le manque de soutien des dirigeants sur ce sujet.

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