Le G20 des entrepreneurs de Nice… sans les Tunisiens?!

Par : Tallel

entrepreneurs-06102011.jpgIls seront 400. Ils débattront du chômage des jeunes, de l’importance de l’éco
système entrepreneurial, des conséquences de la crise financière sur la
distribution du crédit et le financement des investissements. “Ils“, ce sont 400
chefs d’entreprise qui se réuniront, du 31 octobre au 2 novembre 2011 à Nice
(France) pour le
G20 des employeurs
dont le président, Grégoire Sentilhes,
nourrit l’espoir de «Faire entendre la voix des entrepreneurs», souligne
econstrum.info.

Concernant notamment “le chômage des jeunes“, il est souligné que celui-ci «il
oscille de 20 à 40% selon les pays du G20, cela ne peut pas durer, il faut
travailler à mieux intégrer ces jeunes dans la vie active».

Toujours selon la même source, Ernst&Young a réalisé, à l’occasion de ce G20 des
entrepreneurs, un baromètre entrepreneurial à partir de la perception d’un
millier d’entrepreneurs à travers le monde, qui sera diffusé à compter du 18
octobre 2011.

On apprend également la France sera représentée dans une quinzaine de secteurs
d’activités, dont cinq viennent de la région Provence Alpes-Côte d’Azur, à
savoir: Anne-Lise Barral-Kröll (Barral SA, agroalimentaire), Jean-Michel Berud (Jifmar
Offshore Services, armateur et maintenance de terminaux pétroliers offshore),
Ghita Bonnet et Marie Caiazzo (Ludiq’Land, aménagement d’aires de jeux couvertes
pour enfants), Jean-Yves Courtois (Orolia, numéro deux mondial des balises de
détresse) et Pierre Cuilleret (Micromania, distributeur de jeux vidéo, consoles
et accessoires), indique notre source.

Enfin, une conférence internationale sur le thème «Une nouvelle génération
d’entrepreneurs: bâtisseurs de l’économie du 21e siècle» conclura les travaux du
Forum des délégations, en présence de leaders économiques, politiques et
universitaires.

Maintenant du côté de la Tunisie, nous avons contacté la centrale patronale pour
savoir si “nos capitaines d’industrie“ étaient invités. Apparemment, c’est non,
et ce d’autant plus qu’aucun membre du bureau exécutif de l’UTICA n’avait
entendu parler de cette rencontre. C’est plutôt décevant non de savoir que se
tient une manifestation de telle ampleur et qui plus est traite des questions
aussi importantes que celles de l’emploi, du financement et d’autres, qui sont
on peut plus d’actualité en Tunisie. Mais que voulez-vous, on sait parler dans
la nouvelle Tunisie… Pour agir, on verra plus tard!