Une prise de conscience collective des pressions exercées sur les finances publiques au cours de cette période et une mobilisation de toutes les ressources disponibles afin de concrétiser le budget de l’Etat pour l’exercice 2017, sont devenus une nécessité, a affirmé, mardi, le ministre du développement, de l’investissement et de la coopération internationale, Mohamed Fadhel Abdelkefi.

Intervenant lors des travaux du Conseil National de la Fiscalité (CNF), le ministre a évoqué les efforts déployés par le gouvernement afin de soutenir la croissance, seule à même de surmonter les difficultés. Il a présenté, à cette occasion, les principaux indicateurs de l’économie nationale et les signes de relance enregistrés, au cours du premier trimestre de l’année 2017 marqué, essentiellement, par une croissance de 20,1% du PIB.

Le ministre a, en outre, mis l’accent sur le volet participatif qui caractérise les travaux du CNF et l’importance d’ouvrir tous les canaux de communication avec les instances, les organisations et les structures nationales. Il s’agit en outre de s’inspirer de l’expertise nationale afin d’identifier les solutions à même de booster l’économie nationale.

Les travaux du CNF ont été axés sur l’examen d’un ensemble de sujets relatifs à la fiscalité et pour présenter quelques recommandations pour le projet de loi de finances pour l’année 2018.

Les membres du CNF ont mis l’accent sur l’avancement de la réforme fiscale, la lutte contre l’évasion fiscale, la modernisation de l’administration fiscale et la simplification du système fiscal.

Ils ont évoqué, également, la situation des sociétés publiques, le renforcement de la compétitivité des entreprises productrices, la loi de finances, la loi des incitations fiscales et de l’investissement dans la bourse des valeurs mobilières.

Ont participé aux travaux du CNF, les membres du conseil, les représentants des organisations, des instances nationales dont essentiellement, l’UGTT, l’UTICA, l’Ordre des avocats, l’ordre des experts comptables de Tunisie, l’UTAP outre un certain nombre d’experts et d’universitaires.