Le Maghreb se dote de sa première base de données sur les bactéries et les problèmes phytosanitaires

La première version de la base de données regroupant des informations sur les bactéries et les problèmes phytosanitaires dans les pays du Maghreb a été présentée, jeudi 18 mai 2017, aux journalistes Maghrébins, à Tanger, dans le cadre d’un atelier de formation des journalistes maghrébins.

L’objectif est de faciliter la circulation et la disponibilité de l’information afin de permettre aux pays d’anticiper toute introduction ou dissémination des bactéries.

Cette base de données comporte sept rubriques à savoir celle des experts (nom et prénom, contacts, domaine et cv…), des laboratoires (étatique ou privé, accréditation et domaines de compétences…) et les organismes nuisibles recoupés par pays par ordre alphabétique.

Il s’agit également d’une rubrique de mesures phytosanitaires et autres qui favorisera l’échange d’expériences pour améliorer le travail de chaque pays, produits phytosanitaires et deux autres rubriques notifications et interceptions pour réclamer une maladie et introduire des informations.

Les experts peuvent alimenter toujours cette base d’une manière dynamique, sachant que chaque pays dispose de son propre mot de passe et d’un administrateur qui se charge d’introduire les données.

Selon le responsable de la production végétale et la protection des plantes au bureau sous-régional de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), Noureddine Nasr, “cette base sera améliorée davantage par les experts, avant la mise en ligne de la version finale, en novembre 2017, sur le site électronique de la NEPPO (Organisation de protection des végétaux au Proche-Orient)”.

Cette base de données permettra de valoriser les compétences qui existent dans la région et de favoriser des données sur la situation phytosanitaire pour identifier les problèmes phytosanitaires existants et les mesures à prendre.

Certains pays ont déjà des plans d’actions, des analyses de risques et des informations scientifiques qui peuvent être mises à la disposition des autres pays, afin d’en profiter. Cet échange entre les pays de la région favorisera ainsi l’éradication rapide de la maladie.

A noter que la FAO et l’UMA (Union du Maghreb arabe) sont à l’origine de cette idée sur laquelle des experts de la Tunisie, Algérie, Maroc, Libye et Mauritanie se sont penchés pour en définir les contours.

Il convient de rappeler que l’atelier de formation qui se tient à Tanger du 15 au 18 mai 2017, a pour thème “les risques des ravageurs et des maladies végétales et animales et leurs impacts sur le développement économique et social et sur la sécurité alimentaire”.