Création de l’Union tunisienne des instituts privés pour l’enseignement et la formation

Une conférence de presse a été organisée, jeudi à Tunis, pour annoncer la création de l’Union tunisienne des instituts privés pour l’enseignement et la formation (UTIPEF).

Le président de l’UTIPEF, Abdellatif Khamassi, a indiqué que cette nouvelle structure syndicale regroupe différents établissements de l’enseignement privé à savoir les jardins d’enfants, les instituts de l’enseignement de base, de l’enseignement secondaire, de l’enseignement supérieur et de la formation professionnelle.

La création de cette nouvelle structure fait suite au retrait de la Chambre nationale de l’enseignement privé de l’Union Tunisienne de l’Industrie du Commerce et de l’Artisanat (UTICA) en raison “de la non implication de l’organisation patronale, les professionnels du secteur, dans la prise des décisions et l’absence de solutions aux problèmes rencontrés dans le secteur”, a-t-il expliqué.

Et d’ajouter que” l’organisation patronale œuvre essentiellement à classer en priorité les entreprises commerciales et industrielles, suscitant ainsi une sorte de tension parmi les propriétaires des établissements de l’enseignement privé, et les incitant à unifier leurs efforts au sein de cette nouvelle structure pour défendre leurs intérêts”.

Khamassi a tenu, par ailleurs, à souligner le rôle important du secteur de l’enseignement supérieur privé dans la promotion de l’économie nationale, signalant, à ce sujet, la contribution des universités privées dans l’importation de la devise dans le pays à travers les étudiants étrangers en plus de la participation dans la création des opportunités d’emploi des jeunes diplômés par le biais de contrats de partenariat avec les entreprises.

De son côté, Mongi Dhmid, l’un des fondateurs de l’UTIPEF, a précisé que l’Union œuvre essentiellement à surmonter les obstacles et les problèmes dont souffre le secteur. Il a appelé à ce propos à la nécessité de réviser la législation, actuellement en vigueur pour réglementer le secteur de l’enseignement privé, devenue selon lui, “caduque”.