Ridha Fourati, président de la Chambre de commerce et d’industrie de Sfax (CCIS), à son arrivée à la conférence de presse organisée au siège de la Chambre, mardi 28 février 2017, était tout sourire. Et il y avait de quoi: les chiffres qu’il allait annoncer concernant la 14ème édition du Salon méditerranéen du bâtiment sont on ne peut plus éloquents.

Tout d’abord, 30, comme le nombre de pays qui seront représentés à cette édition, comprenant ministres, hauts responsables, experts économiques, architectes, et autres représentants de structures professionnelles et d’institutions.

Ensuite, 5+3, comme nombre de ministres étrangers annoncés pour le MEDIBAT 2017, c’est-à-dire 5 africains et 3 tunisiens.

Puis 400, 500 et 50.000, comme le nombre d’exposants, de rencontres de partenariats B2B et de visiteurs attendus, respectivement.

Toujours au chapitre des chiffres, il y aura trois grands pavillons étrangers, à savoir l’Algérie, la Libye, la Turquie et la Chine.

Mais ce n’est pas tout, puisque MEDIBAT 2017 sera également marqué par l’organisation de “3 Journées-pays“, en l’occurrence l’Algérie, la Libye et le Burkina Faso. Et c’est dans cet ordre d’idées que plusieurs mégaprojets africains –qui demandent financement- seront présentés, et ce en présence de représentants d’institutions financières et de bailleurs de fonds internationaux. A croire que le MEDIBAT est devenu, pour certains pays d’Afrique subsaharienne, l’endroit où on vient pour chercher de sources de financement de leurs projets immobiliers et/ou d’infrastructures.

M. Fourati n’a pas manqué de rappeler, dans une déclaration recueillie juste avant la conférence de presse, cette célèbre citation “L’Afrique aux Africains”. C’est dire combien la CCIS croit en le potentiel de l’Afrique subsaharienne.

Alors, vous comprenez bien pourquoi nous avons dit que Ridha Fourati est un président heureux. D’ailleurs, comment ne pouvait-il pas l’être, aussi bien pour la CCIS et Sfax, en particulier, et pour la Tunisie, en général, avec cette pléiade de personnalités étrangères… surtout par les temps qui courent!

Tallel BAHOURY