Naziha Labidi devant la Commission “santé et affaires sociales” à l’ARP

La Commission de la santé et des affaires sociales à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) vient d’auditionner la ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfance, Naziha Labidi, sur le projet du plan quinquennal de développement (2016-2020).

L’ensemble des orientations contenues dans ce projet, a-t-elle dit à cette occasion, repose sur des études menées par l’Observatoire d’information, de formation, de documentation et d’études pour la protection des droits de l’enfant ainsi que par le Centre de recherches, d’études, de documentation et d’information sur la femme.

Dans ses explications, Mme Labidi estime difficile voire impossible distinguer entre la femme rurale et la femme ouvrière, mais que ce qui importe pour son département c’est de garantir l’autonomisation des femmes dans les domaine politique et socio-économique à travers l’élaboration d’une stratégie nationale visant à impulser l’initiative économique féminine, à lutter contre l’abandon scolaire précoce et à renforcer la participation de la femme à la vie publique et politique ainsi qu’à la gouvernance locale.

Concernant le domaine de l’enfance, le plan quinquennal prévoit la mise en place d’un système de protection de l’enfance à travers un système de protection juridique globale, tout en permettant à l’enfant de se divertir et de développer ses compétences.

Quant au domaine des “personnes âgées”, le plan quinquennal prévoit de faire bénéficier cette catégorie, sans discrimination, des services de prévention ainsi que de la protection sociale et juridique, outre la construction, l’aménagement et l’entretien des centres de protection des personnes âgées.

Pour leur part, les députés de la Commission ont mis en avant les conditions de vie de la femme rurale et ouvrière, appelant à permettre à la femme qui travaille de concilier entre vie familiale et vie professionnelle. Ils ont aussi appelé à renforcer la législation dans le domaine de la femme et de la famille et à coordonner avec les autres ministères pour renforcer la sécurité dans l’environnement des établissements éducatifs.