Consommation : Le logement occupe une part importante dans les dépenses du Tunisien (INS)

Le niveau moyen de dépenses du Tunisien s’est amélioré de 48,8% pour atteindre 3.871 dinars en 2015, contre 2.601 dinars en 2010. La part du lion de ces dépenses revient au logement qui sont passées de 635 dinars à 1030 dinars durant cette période. C’est en tout cas ce qu’indique le directeur général de l’Institut national de la statistique (INS), Hédi Saidi, qui présentait les résultats de l’enquête nationale sur la consommation et le niveau de vie de la famille en 2015.

D’autres services ne sont pas en reste, à l’instar de la santé, l’hygiène et des soins personnels, avec une progression de 9,4% contre 8,8% en 2010; les dépenses dédiées à l’enseignement et l’éducation ont légèrement augmenté (2,1% à 2,2%); idem pour la part des dépenses dédiées au transport et aux vacances, restauration et café qui passent à respectivement 9,3% et 4% contre 9% et 3,2% auparavant; les dépenses (de 9% à 9,3%).

En revanche, le Tunisie a diminué ses dépenses consacrées à l’alimentation, à l’habillement, aux loisirs et à la culture, lesquelles ont sensiblement baissé, respectivement de 28,9%, 7,6% et 1,1% contre respectivement 29,3%, 8,6% et 1,4% en 2010; même tendance pour celles réservées à l’ameublement et l’électroménager ont décru pour ne représenter que 3,7% des dépenses en 2015 contre 4,5% en 2010; les dépenses pour les télécommunications sont passées de 5,4% à 4,4%.

L’étude révèle une évolution du mode de consommation alimentaire du Tunisien et son intérêt pour la consommation des légumes, des fruits, du lait et ses dérivés ainsi que certaines viandes contre la régression de la consommation des céréales. Il a consommé environ 80,8 kg de fruits en 2015, 85,3 kg de légumes frais, 32,5 kg de viandes et 186,6 œufs.

La moyenne de la consommation de céréales a régressé de 180,7 kg en 2010 à 174 kg en 2015. Quant à la consommation des poissons, elle est passée de 9,7 kg à 8,5 kg et celle de la viande ovine a dégringolé de 9,4 kg à 7,1 kg au cours de la même période.

Les résultats ont montré que la classe sociale aisée adhère davantage aux fonds sociaux, soit une adhésion de 40,3% en comparaison avec la catégorie pauvre, dont le taux est de 19%.

Le taux d’adhésion à la couverture sanitaire ne diffère pas entre la catégorie pauvre (18,1%) et la catégorie au-dessus du seuil de pauvreté (16,5%).