Au commencement ce constat: les visiteurs qui se rendent fréquemment à Bizerte ne peuvent pas s’interdire de relever que les éoliennes installées sur les hauteurs de cette région sont constamment à l’arrêt.

La STEG a rarement communiqué sur cette affaire. Et quand elle l’a fait (une ou deux fois), elle a souvent imputé ces arrêts à des actes de sabotage perpétrés par les habitants qui résident à proximité de ces éoliennes dont la présence est mal acceptée en raison de la pollution sonore qu’elle génère.

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Mais en creusant un peu, il s’est avéré que ces éoliennes sont à l’arrêt à cause de la pénurie de pièces de rechange qui n’existent plus sur le marché.

La STEG aurait omis quand elle avait négocié le marché avec la firme espagnole qui a installé ces éoliennes de prévoir dans le contrat une clause de maintenance et de service après-vente.

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Par recoupement, on comprend dès lors pourquoi le département de la planification de la STEG ne tient jamais compte de la capacité d’électricité générée par l’éolien (plus de 100 mégawatts) dans ses prévisions annuelles d’augmentation de la consommation l’électricité dans le pays.

Cette négligence est du reste scandaleuse. Elle est inacceptable de la part des cadres de la STEG même si la ferme éolienne de Bizerte était financée par un don ou un prêt concessionnel.

ABS