Circulation routière : Désormais, le certificat de visite technique est obligatoire pour avoir le certificat d’assurance de votre véhicule

Le PDG de l’Agence technique des transport terrestres (ATTT), Habib Toumi, a déclaré, mercredi 21 décembre, que la présentation du certificat de visite technique par les propriétaires des véhicules est devenue, à partir du mois de décembre 2016, une des conditions pour l’obtention des certificats d’assurance des véhicules.

Il a ajouté, lors d’une conférence internationale sur la visite technique des véhicules et les examens de permis de conduire, à l’occasion de la célébration du 20ème anniversaire de l’ATTT, que ce nouveau mécanisme mis en place par le ministère des Finances vise à renforcer le contrôle de la sécurité routière et à limiter la circulation des voitures sans aucune garantie de sécurité.

Toumi a annoncé que l’ATTT lancera, à partir de 2017, plusieurs projets, dont notamment la création de centres de proximité et l’extension d’autres centres pour que la capacité passe de 2 et trois rangs à 5 rangs, en plus de la fixation d’un régime de travail, selon les horaires de l’après-midi.

Il a précisé que l’objectif est de mettre fin à l’encombrement et la longueur des heures d’attente dans les centres de visite technique, lesquels difficultés comptent parmi les principaux facteurs de corruption, bien que se limitant à des cas exceptionnels, grâce à la mise en place de mécanismes de contrôle à plusieurs niveaux ( l’inspection générale de l’ATTT, l’inspection générale du ministère et les autres structures de la présidence du gouvernement).

L’ATTT œuvrera à mettre en place un régime de visites fixant à l’avance le rendez-vous de la visite technique. Cette opération nécessite, cependant, l’aménagement des centres de visite technique actuels. Elle compte ainsi faire une expérience modèle, dans l’un des centres, avant sa généralisation au reste d’entre eux.

Toumi a souligné l’aménagement de nouveaux centres (Utique, Monastir et Mahdia) pour que le nombre global des centres puisse passer de 30 actuellement à 35 à la fin de 2016.

Anis Ghdira, ministre du Transport, a mis l’accent sur la nécessité d’accélérer l’élaboration d’un plan d’action pour regagner la confiance des clients de l’ATTT. Il s’agit d’élaborer une stratégie de communication claire qui œuvre à changer l’image et à renforcer les techniques de communication de l’agence technique des transports terrestres avec ses clients.

De son côté, Noureddine Sayadi, directeur de la circulation à la Direction générale du transport terrestre, a évoqué l’impératif de réviser le cadre législatif des véhicules qui n’est plus conforme aux normes internationales et au développement rapide de ce domaine, notamment en ce qui concerne la phase de l’accueil des voitures et le contrôle technique.
Le responsable a dévoilé, à TAP, à cette occasion, qu’un nouveau projet de loi qui vise à adopter la législation tunisienne aux normes internationales sera présenté au ministre du transport pour adoption.

“Des concertations élargies avec tous les intervenants (les fabricants de voitures, de pièces de rechange, les importateurs et les concessionnaires de voitures..) sont essentielles pour examiner les étapes de changement des normes en vigueur en Tunisie afin de les adapter aux exigences techniques des normes internationales”, a-t-il dit.